RDC : le Haut-Commissariat des Nations Unies aux droits de l’Homme exige la protection du Dr Denis Mukwege


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Docteur Denis Mukwege
Docteur Denis Mukwege

Victime de nombreux actes d’intimidations et menaces de mort suite à la dénonciation du massacre perpétré dans le village de Kipupu, dans la partie Est de la République Démocratique du Congo, en 2020, le Dr Denis Mukwege bénéficie du soutien de plusieurs organisations, dont le Haut-Commissariat des Nations unies aux droits de l’Homme qui exige « sa protection ».

Après Physicians Human Rights (PHR) et les Organisations de la Société civile en République Démocratique du Congo, le Haut-Commissariat des Nations unies aux droits de l’Homme s’est dit « inquiet » par les menaces et autres intimidations contre le Docteur Denis Mukwege. Dans un message publié ce 28 août, cette organisation onusienne plaide pour l’ouverture d’enquêtes sur les présumés auteurs des menaces contre le prix Nobel de la paix 2018.

« Il est essentiel que les responsables soient traduits en justice et que la vérité soit connue, à la fois pour protéger la vie du Dr Mukwege, mais aussi pour dissuader ceux qui attaquent, menacent ou intimident le personnel médical et les défenseurs des droits de l’Homme qui, comme lui, travaillent pour le bien-être du peuple congolais, souvent dans des circonstances exceptionnellement difficiles », a déclaré Michelle Bachelet, la Haut-Commissaire des Nations Unies aux droits de l’Homme.

Une demande conforme à celle du gouvernement congolais !

Au cours de la 45e réunion du Conseil des ministres, le Chef de l’Etat de congolais, Félix Tshisekedi a condamné les menaces contre le Docteur Denis Mukwege, appelant également à « la prise de conscience sur la violence dans l’Est de la RDC, au soutien à la sécurité de tous les Congolais et à l’ouverture des enquêtes sur les intimidations, correspondances haineuses et menaces de mort dont le Prix Nobel de la paix 2018 faisait l’objet ».

Depuis le 26 juillet dernier, le Dr Denis Mukwege ainsi que des membres de sa famille sont victimes de nombreux actes d’intimidation et menaces de mort après avoir dénoncé le meurtre de 16 personnes à Kipulu et l’impunité des massacres commis en République démocratique du Congo depuis 1996.

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