Le corps de l’opposant rd-congolais, Etienne Tshisekedi, décédé le 1er février 2017 sera rapatrié le 12 mai prochain. La dépouille est toujours conservée dans une morgue à Bruxelles, en Belgique.
Le corps de l’opposant rd-congolais, Etienne Tshisekedi, décédé le 1er février 2017 sera, selon sa famille et son parti, l’Union pour la démocratie et le progrès social (UDPS), rapatrié le 12 mai prochain. La dépouille est toujours conservée dans une morgue à Bruxelles, en Belgique. Fin de l’imbroglio ?
Le 11 mars 2017, au moment de transporter le corps,alors que les autorités congolaises avaient proposé un caveau au cimetière de la Gombe, à Kinshasa, la famille du défunt explique que le site du cimetière ne convient ni au peuple ni aux militants de l’UDPS. Depuis le décès de l’opposant, son parti réclame que son ex-leader soit inhumé en son bastion de Limete.
L’UDPS a indiqué qu’Etienne Tshisekedi sera enterré au siège du parti, dans l’est de Kinshasa. Le secrétaire général de l’UDPS, Jean-Marc Kabund-a-Kabund, a confié à RFI que « la dépouille mortelle de l’illustre disparu sera exposée au Palais du peuple pour les hommages populaires mérités. (…) Nous sollicitons la sécurisation des obsèques par les forces de l’ordre de la République démocratique du Congo, ainsi que par celles de la Monusco, conformément à la résolution 23-48 du Conseil de sécurité des Nations unies ».
Pour sa part, le vice-Premier ministre en charge de la Sécurité, Emmanuel Ramazani Shadary, indique que le gouvernement «prend acte même si l’on n’a pas été consulté au préalable. (…) Nous avons encore beaucoup de temps ; je pense qu’il ne faut pas spéculer. (…) On se mettra d’accord pour un enterrement digne. (…) On va trouver un compromis. (…) Nous savons comment aborder les questions, en tant qu’Africains ».