La résidence du premier vice-président de l’Assemblée nationale et président intérimaire du parti au pouvoir l’UDPS, Jean-Marc Kabund, a été vandalisée, dans la soirée du 12 janvier à Kinshasa, par les éléments de la garde Républicaine.
C’est une nouvelle qui défraie la chronique en République Démocratique du Congo. Les éléments de la garde Républicaine, unité de protection de la présidence de la République, ont vandalisé, dans la soirée du 12 janvier, la résidence du député Jean-Marc Kabund, premier vice-président de l’Assemblée nationale et président intérimaire du parti au pouvoir l’UDPS. « Les éléments de la garde Républicaine en colère sont partis arrêter des policiers qui ont frappé un militaire dans la journée d’hier », a confié un témoin à nos confrères de Top Congo. A en croire d’autres sources au sein du parti au pouvoir, « la résidence de Jean-Marc Kabund a été prise d’assaut par la garde Républicaine qui a arrêté tous les policiers présents ».
#RDC: Un avocat conseil de la famille @kabund_jmkkrock, explique ce qui s'est passé pic.twitter.com/RcMvBJsYEc
— Stanis Bujakera Tshiamala (@StanysBujakera) January 12, 2022
Avant la décente des éléments de la garde Républicaine à la résidence de Jean-Marc Kabund, plusieurs vidéos ont circulé sur la Toile montrant une dispute très tendue entre des policiers qui seraient commis à sa garde et un élément de la garde Républicaine qui s’opposait à l’interpellation des occupants d’une voiture roulant à contresens. Face à cette résistance, ces policiers lui ont ravi son arme et l’ont brutalisé. Cette scène, digne d’un film hollywoodien, secoue l’opinion politique congolaise.
Notons que plusieurs observateurs indiquent les policiers commis à la garde de Jean-Marc Kabund ne sont pas à leur premier forfait sur la voie publique. Ils se substituent parfois,à la « police de circulation routière », à Kinshasa, notent-ils.
