RDC : la pluie a dicté sa loi à Kalehe


Lecture 2 min.
Vue de Kalehe après la pluie
Vue de Kalehe après la pluie

La nuit de vendredi à ce samedi a été tragique pour les habitants de Kalehe en province du Sud-Kivu. Une pluie diluvienne a causé la mort d’une dizaine de personnes et d’importants dégâts matériels.

Dans l’est de la RDC, une pluie diluvienne s’est abattue dans la nuit de vendredi à samedi sur les localités de Nkubi et Kanenge, dans le village de Kabulu 2, groupement de Mbinga-Nord, dans la chefferie de Buhavu, territoire de Kalehe (province du Sud-Kivu).

« Pluies torrentielles : bilan humain et destruction massive à Kalehe

Le bilan est désastreux : « Le bilan provisoire fait état de 11 morts, dont deux corps déjà repêchés à Nkubi, un autre du côté de Manga, ainsi que trois blessés. Huit autres corps restent ensevelis sous les décombres », a confié à la presse le président du cadre de concertation de la société civile de Kalehe. En dehors des pertes en vies humaines, on dénombre également de lourds dégâts matériels. En effet, 7 maisons ont été complètement détruites tandis que 31 autres ont été sérieusement endommagées. Une station de lavage de café a aussi subi la furie des eaux qui n’ont pas épargné les champs sur leur passage.

Ces intempéries, de plus en plus fréquentes en RDC et ailleurs, sont un rappel des impacts dévastateurs du réchauffement climatique. Il y a quelques semaines, la capitale de la RDC, Kinshasa, fait face à de terribles inondations rappelant celles de 2019 ayant entraîné la mort d’une quarantaine de personnes. Des images diffusées sur les réseaux sociaux en octobre dernier montraient des véhicules submergés ou emportés par les eaux en furie. Des maisons ont également été endommagées ensevelissant un enfant de trois ans dont le corps a finalement été retrouvé par les habitants à Kalamu.

Ces catastrophes naturelles qui ont touché plusieurs pays du monde cette année posent le problème du réchauffement climatique qui appelle des mesures énergiques pour la sauvegarde de la planète.

Avatar photo
Par Serge Ouitona, historien, journaliste et spécialiste des questions socio-politiques et économiques en Afrique subsaharienne.
Facebook Linkedin
Newsletter Suivez Afrik.com sur Google News