Le président de la République démocratique du Congo (RDC), Félix Tshisekedi, récemment nommé sa fille, Christina Tshisekedi, au poste de secrétaire particulier. Âgée de 20 ans et étudiante en communication, la jeune femme partagera cette fonction avec deux autres personnalités : Muamba Tshitambala Bolly et Mboto Landu Blandy.
L’annonce officielle a été faite le 7 mars par la porte-parole du gouvernement sur la chaîne nationale RTNC.
Népotisme ou compétence ?
L’arrivée de Christina Tshisekedi au sein du cabinet présidentiel a suscité des critiques, certaines dénoncent un acte de népotisme. La présence de plusieurs membres de la famille présidentielle dans les hautes sphères de l’État alimente cette controverse. Jacques Tshisekedi, frère cadet du chef de l’État et chef de la sécurité présidentielle, en est un exemple notable.
D’autres voix, en revanche, défendent cette nomination en mettant en avant les compétences de la jeune femme. Ayant déjà effectué des stages académiques à la présidence et au sein du gouvernement, elle a acquis une première expérience. Certains estiment ainsi qu’elle dispose des qualifications requises pour assumer ce rôle.
Une polémique dans un contexte de tensions
Cette décision intervient dans un climat politique et sécuritaire tendu en RDC, notamment avec la guerre qui sévit dans l’est du pays. Pour de nombreux observateurs, la nomination de Christina Tshisekedi détourne l’attention des véritables priorités du pays et soulève des questions sur la gouvernance du président.
