L’objectif était d’analyser les succès, les failles et les défis des mécanismes électoraux actuels.
Une évaluation déterminante pour l’avenir démocratique
Réformer le système électoral : un objectif audacieux
La Céni envisage de repenser le mode de scrutin législatif. Le système actuel de représentation proportionnelle à liste ouverte est souvent critiqué pour sa complexité et son caractère conflictuel. Par conséquent, il pourrait être remplacé par un mode proportionnel à liste fermée.
Cette réforme permettrait de clarifier les résultats et de réduire les tensions liées au calcul des sièges. Elle renforcerait également la représentation des femmes et des groupes marginalisés. Cela se ferait notamment grâce au système zébré, qui garantirait une alternance entre hommes et femmes sur les listes électorales.
Moderniser la transmission des résultats : un impératif
La transmission des résultats a également été un sujet de débat. Actuellement, un système manuel, jugé archaïque et peu efficace, prédomine dans un pays de l’envergure de la RDC. Ainsi, la Céni envisage de mettre en place un dispositif électronique pour réduire les délais et garantir une meilleure transparence.
Une saison électorale sous les projecteurs
Un autre point abordé concerne la période des élections, traditionnellement fixée en décembre, une saison marquée par de fortes pluies dans de nombreuses régions. Ainsi, la Céni propose désormais d’organiser les scrutins entre juillet et août, période plus favorable pour assurer un accès optimal aux bureaux de vote.
Cette évaluation de mi-parcours est capitale dans le cycle électoral 2021-2024 et pose les bases des réformes pour les élections futures, notamment celles de 2028. Les recommandations validées lors de l’atelier de Kinshasa pourraient transformer en profondeur le paysage électoral congolais. Les processus deviendraient alors plus inclusifs, efficaces et adaptés aux réalités du terrain.