La Banque mondiale a réaffirmé son soutien aux efforts de transformation de la République Démocratique du Congo (RDC). Notamment en matière de développement humain et de sécurité. Anna Bjerde, directrice générale des opérations de l’institution, a annoncé que la Banque mondiale prévoit d’investir 7,3 milliards de dollars pour accélérer les projets déjà en cours, lors d’une rencontre avec la Première ministre congolaise, Judith Suminwa.
« La Banque mondiale met en œuvre 22 projets en RDC. Nous avons environ 7,3 milliards de dollars à investir et nous pouvons accélérer ces investissements pour obtenir des résultats rapides », a déclaré Anna Bjerde.
Un engagement multisectoriel pour la transformation du pays
Les interventions de la Banque mondiale en RDC couvrent plusieurs secteurs stratégiques. L’institution s’implique particulièrement dans le développement humain, la sécurité, l’accès à l’énergie et la transformation numérique. Parmi les projets phares, on retrouve l’investissement d’un milliard de dollars pour le développement du barrage hydroélectrique Grand Inga 3, qui avec une capacité de 11 000 MW, représente une priorité stratégique pour le pays.
En matière de transformation numérique, la Banque mondiale et l’Agence française de développement (AFD) ont conjointement engagé 510 millions de dollars pour financer un projet visant à moderniser l’infrastructure numérique en RDC. Ce projet, dont le lancement est prévu pour février 2025, s’inscrit dans les efforts de numérisation et de modernisation des services publics et privés congolais.
Appui au secteur de l’éducation
Sur le plan du développement humain, la Banque mondiale a également salué le succès des réformes en matière d’éducation, notamment la politique de gratuité de l’enseignement primaire et secondaire. « Nous sommes très impressionnés par le succès de la gratuité de l’enseignement de base en RDC », a souligné Anna Bjerde.
Cette mesure, récemment étendue à tous les établissements publics d’enseignement de l’éducation de base, devrait permettre la scolarisation de 3,5 millions d’enfants supplémentaires, soit 26,7% des enfants en âge de fréquenter l’école primaire. La Banque mondiale a joué un rôle important dans le soutien technique et financier de ces réformes, facilitant ainsi leur mise en œuvre.