RDC : l’opposition met la pression pour la libération des prisonniers politiques


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Manifestations en RDC
Manifestations en RDC

rdcDes centaines de personnes se sont rassemblées, mercredi, devant le tribunal suprême à Kinshasa, capitale de la République Démocratique du Congo (RDC), pour réclamer la libération des prisonniers politiques. Cet événement, couvert par plusieurs médias africains, met en relief les tensions politiques grandissantes dans le pays.

À l’issue de la manifestation, des représentants des partis d’opposition ont remis une déclaration au ministre de la Justice, accusant le Président Félix Tshisekedi de vouloir « museler les opposants » et de « faire taire les voix dissidentes ». Cette déclaration s’inscrit dans un contexte où l’arrestation et la détention de plusieurs figures politiques deviennent un sujet récurrent d’inquiétude.

Les prisonniers politiques en question

Les manifestants ont exigé la libération de plusieurs figures politiques importantes, parmi lesquelles Jean-Marc Kabund, leader du parti Alliance pour le changement, Mike Mukebayi, ancien député provincial du parti Ensemble pour la République, et Seth Kikuni, candidat à la présidentielle de l’année dernière.

Jean-Marc Kabund, arrêté l’année dernière, a été condamné à sept ans de prison après avoir accusé le Président Félix Tshisekedi de corruption et de détournement de fonds. Mike Mukebayi, accusé d’« insulte au chef de l’État » et de « propagation de fausses rumeurs », est actuellement en détention en attente de son procès. Seth Kikuni, quant à lui, a été arrêté au début du mois pour « incitation à la désobéissance civile » et « propagation de fausses rumeurs » et est actuellement détenu par les services de renseignement congolais.

Une tradition de manifestations pour la libération des détenus politiques

Ce n’est pas la première fois que des manifestations éclatent en RDC pour dénoncer la détention de figures de l’opposition. En 2021, des mouvements similaires avaient eu lieu pour exiger la libération d’autres leaders politiques et activistes, dont les membres du mouvement citoyen Lutte pour le Changement (LUCHA), emprisonnés pour avoir critiqué la gestion gouvernementale.

En 2020, des manifestations avaient également été organisées pour réclamer la libération d’opposants au régime, à l’instar de Firmin Yangambi, avocat et défenseur des droits de l’homme, incarcéré pendant plusieurs années sous des accusations controversées. À chaque fois, les manifestants avaient dénoncé des arrestations arbitraires et la répression des voix dissidentes, créant des vagues d’indignation à travers le pays et dans la diaspora congolaise.

Tensions politiques et répression croissante

Ces arrestations, perçues par l’opposition comme des tentatives de réprimer toute contestation, ont provoqué des tensions croissantes entre le gouvernement et les partis d’opposition. Les manifestants et les leaders de l’opposition continuent de dénoncer ce qu’ils considèrent être une dérive autoritaire du régime de Félix Tshisekedi, accentuant le climat de méfiance et d’instabilité politique en RDC.

Face à ces répressions répétées, la communauté internationale est régulièrement appelée à intervenir pour encourager le respect des droits humains et des libertés civiles dans le pays.

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Très attaché à l’Afrique Centrale que je suis avec une grande attention. L’Afrique Australe ne me laisse pas indifférent et j’y fais d’ailleurs quelques incursions
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