RDC : l’ONU s’inquiète de la persistance de l’insécurité dans l’Est


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Bintou Keita et Félix Tshisekedi
Bintou Keita et Félix Tshisekedi

La cheffe de la Mission des Nations Unies en République Démocratique du Congo a exprimé son inquiétude face à la persistance de l’insécurité dans l’Est du pays. Bintou Keita l’a dit, jeudi, devant le Conseil de sécurité, à l’occasion de la présentation du rapport trimestriel sur la situation sécuritaire de la RDC.

La partie Est de la République Démocratique du Congo reste en proie aux conflits en armés. C’est ce qu’on peut retenir de l’intervention de Bintou Keita, devant le Conseil de sécurité de l’ONU. « L’insécurité continue de gangrener l’Est de la RDC », a déclaré la cheffe de la Mission de l’ONU dans le pays. Elle a, à cette occasion, pointé du doigt l’activisme du groupe rebelle M23 qui « continue de nourrir la frustration et la colère de la population et d’alimenter des tensions entre la RDC et le Rwanda ».

« La situation (dans l’Est de la RDC) demeure volatile »

En Ituri, Nord-Kivu et Sud-Kivu, trois provinces situées dans l’Est, la situation sécuritaire demeure toujours préoccupante. « Plus de six millions de personnes sont toujours déplacées », alerte Bintou Keita. Depuis 2022, le groupe rebelle M23 a repris les hostilités au Nord-Kivu, après avoir déposé les armés, en 2009, à la suite de la signature d’un accord de paix avec les autorités congolaises. Une reprise qui aggrave la situation sécuritaire dans cette partie du pays. « La situation demeure volatile et requiert toujours des efforts continus de protection des civils », a rappelé Mme Keita.

Face à cette situation, la cheffe de la Mission de l’ONU plaide pour la réforme de la sécurité. « Les efforts régionaux ne pourront atteindre leurs objectifs que si, en parallèle, des réformes essentielles du secteur de la sécurité congolaise sont adoptées, financées et mises en œuvre », a-t-elle dit. Elle a, en outre, appelé les rebelles « à déposer les armes et à se retirer, sans délai, des territoires occupés ».

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