L’ONU a déclaré qu’une enquête indépendante sur les récentes violences en République démocratique du Congo (RDC) est nécessaire afin d’éviter une aggravation de la crise entre pouvoir et opposition.
L’ONU a déclaré qu’une enquête indépendante sur les récentes violences en République démocratique du Congo (RDC) est nécessaire afin d’éviter une aggravation de la crise entre pouvoir et opposition.
La haute commissaire adjointe aux droits de l’Homme, Kate Gilmore, est d’avis qu’ « une enquête indépendante, transparente et crédible est nécessaire pour traduire en justice les auteurs et les instigateurs des violences ». Cette sortie intervient suite au drame survenu les 19 et 20 septembre, alors que 32 personnes, selon la police, 50 à 100 selon l’opposition, ont été tuées dans Kinshasa au cours d’affrontements en marge d’une manifestation organisée par l’opposition.
Kate Gilmore, évoque 49 civils tués et 127 blessés « semble-t-il par la Garde républicaine, l’armée et la police ». Quatre policiers ont aussi été tués, selon l’ONU. Les manifestations de l’opposition visent à empêcher Joseph Kabila de se présenter aux prochaines élections présidentielles, la quelle participation serait une violation de la Constitution congolaise. Alexis Thambwe Mwamba, ministre congolais de la Justice et des Droits humains, s’est défendu devant le Conseil des droits de l’Homme de l’ONU à Genève, ce mardi 27 septembre 2016 : « Je peux vous confirmer qu’il n’est pas question de violer la Constitution », rassurant que « l’élection sera organisée ».
Sauf que pour Kate Gimore, qui appelle tous les protagonistes de la crise à réagir en faisant « preuve de volonté politique » pour éviter une aggravation de la situation, « une crise à grande échelle couve ».