RDC : Jacky Ndala brise le silence sur un viol en détention


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Drapeau de la République Démocratique du Congo
Drapeau de la République Démocratique du Congo

En RDC, Jacky Ndala révèle avoir été victime de viol en détention, dénonçant des abus au sein des services de renseignement et suscitant une vive indignation.

En République démocratique du Congo (RDC), une révélation choquante vient de faire surface, éclaboussant les hautes sphères du pouvoir. Jacky Ndala, figure de l’opposition et président du Mouvement de réveil et de prise de conscience (MRPC), a affirmé avoir été victime de viol en 2022 lors de sa détention dans les locaux de l’Agence nationale de renseignements (ANR). Cette déclaration fracassante, relayée récemment sur les réseaux sociaux, fait écho à un scandale qui prend une tournure inattendue. Retour sur cette affaire explosive qui suscite colère et indignation.

Jacky Ndala brise le silence

Ancien coordonnateur national de la jeunesse du parti Ensemble pour la République de Moïse Katumbi, Jacky Ndala, aujourd’hui leader du MRPC, a révélé avoir été violé lors de sa détention en 2022 au siège de l’ANR. Selon ses propres mots, il aurait été brutalement agressé et sodomisé dans sa cellule par des agents des services de renseignements. « Je suis dans l’obligation de rompre le silence », a-t-il confié, expliquant qu’il le fait non seulement pour lui, mais pour les nombreux Congolais qui auraient subi le même sort en silence.

La révélation de ce viol n’a été connue du grand public qu’à travers une vidéo publiée par Denise Mukendi Dusauchoy, une influenceuse digitale et ancienne candidate à la députation nationale. Dans cette vidéo choquante, Mukendi affirme être derrière l’agression de Ndala. Ses propos, particulièrement virulents, n’ont laissé personne indifférent : « On t’a aidé à être pédé. Quand il a fallu enlever ta dignité, je l’ai fait sans cœur. » Cette déclaration a provoqué une vague d’indignation et relancé les débats sur les abus commis au sein des services de sécurité en RDC.

Les conséquences médiatiques et politiques

Face à la polémique, le Conseil Supérieur de la Communication et des Médias (CSAC) a décidé de suspendre toute couverture médiatique concernant Jacky Ndala et Denise Mukendi Dusauchoy pour une période de 45 jours. Cette décision vise à apaiser les tensions et à éviter une surmédiatisation de cette affaire. Toutefois, cette mesure suscite des interrogations sur la liberté de la presse et le droit à la transparence dans une affaire d’une telle gravité.

Ce scandale remet également sur le devant de la scène la question des droits des détenus et des conditions de détention en RDC, souvent décriées par les organisations locales et internationales. Les accusations portées par Jacky Ndala jettent une lumière crue sur les violences auxquelles certains prisonniers sont soumis en toute impunité, exacerbant les critiques sur les méthodes employées par les services de renseignement.

Vers une quête de justice ?

Jacky Ndala ne compte pas en rester là. Selon ses proches, il envisage de porter plainte et de poursuivre les responsables de cette agression une fois que le président Félix Tshisekedi ne sera plus au pouvoir. Pour l’opposant, il s’agit non seulement de rétablir son honneur, mais aussi de dénoncer un système qui opprime et viole les droits humains fondamentaux des citoyens. « Que justice soit faite », a-t-il martelé dans ses récentes déclarations.

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