En visite en Belgique, le chef de l’Etat de la République Démocratique du Congo, Félix Tshisekedi, s’est défendu becs et ongles face aux accusations le caricaturant comme étant derrière l’ancien Président Joseph Kabila qui tire les ficelles, lui n’étant qu’un simple figurant.
Depuis sa prise de pouvoir, le nouveau chef de l’Etat de la République Démocratique du Congo (RDC), Félix Tshisekedi fait l’objet de nombreuses critiques. Ses détracteurs l’accusent d’être un pantin face à son prédécesseur, Joseph Kabila, qui serait aux manettes. Accusations notamment souvent portées par le candidat malheureux à la dernière Présidentielle du 30 décembre 2018 en république Démocratique du Congo, Martin Fayulu.
En visite en Belgique, le dirigeant rd-congolais a tenu à affirmer qu’il se sent le leader légitime des Congolais. « Le peuple se reconnaît en moi, me reconnaît comme son Président », a lancé le fils de feu Etienne Tshisekedi, opposant historique en RDC. Félix Tshisekedi poursuit : « Ce que je prouve sur le terrain le prouve. J’ai libéré tous les prisonniers politiques (…) j’ai ramené les exilés politiques. Je suis en train de lutter contre la corruption et j’améliore la qualité de vie des Congolais. (…) ».
Félix Tshisekedi de couper court : « Je ne suis pas la marionnette de Kabila, mais son allié ». Le dirigeant, qui se félicite de l’engouement des entrepreneurs belges à revenir au Congo et s’engage à lutter contre la corruption, la mauvaise gouvernance et l’impunité, promet un recensement au Congo pour mettre fin aux contestations lors des élections de décembre 2018 dont la Présidentielle s’est déroulée en même temps que des Législatives et les Provinciales.
Félix Tshisekedi est arrivé à Bruxelles le mardi 17 septembre 2019 pour une visite officielle. Après avoir été accueilli par le Premier ministre Charles Michel, Félix Tshisekedi devait rencontrer le roi Philippe au Palais royal.