En République Démocratique du Congo, plusieurs membres d’un groupe affilié au parti du président Félix Tshisekedi ont été condamnés à mort, jeudi 8 août. Ils ont été reconnus coupables de plusieurs infractions, dont association de malfaiteurs et tentative de meurtre.
Le tribunal de grande instance de Kinshasa-Gombe n’a pas statué que sur le cas de Corneille Nangaa, l’ancien patron de la Commission électorale congolaise, et ses co-accusés. En effet, plusieurs membres de la Force du progrès, un groupe affilié au parti UDPS du Président Félix Tshisekeki, ont été condamnés à la peine capitale. Ils sont accusés d’avoir attaqué la résidence de l’ancien Président de la RDC Joseph Kabila.
Sur un total de 65 prévenus poursuivis, 49 ont été acquittés. Au rang des condamnés à mort, Ngandu Wa Ngandu Kennedy, surnommé « anti-balle ». Ce dernier est considéré comme une milice du parti au pouvoir. Selon l’accusation portée par Olive Lembe Kabila, « anti-balle » avait pris part à l’assaut contre la résidence. A l’issue du procès, les accusés ont été reconnus coupables d’association de malfaiteurs et de tentatives de meurtre.
Condamnés pour vol qualifié et destruction méchante
Ils sont également condamnés pour vol qualifié et destruction méchante. Par ailleurs, le juge militaire les a condamnés à verser un franc congolais symbolique, comme l’avait demandé Olive Lembe Kabila. Une dizaine d’autres prévenus ont été condamnés à des peines allant de cinq à dix ans de prison. Le procureur avait requis la peine capitale à l’égard de tous les prévenus membres de ce mouvement.
Ce procès a lieu alors que le chef de l’État congolais vient de porter de graves accusations sur son prédécesseur. Alors qu’il était en voyage sanitaire en Belgique, Félix Tshisekedi a accusé que Joseph Kabila s’est fixé pour mission de déstabiliser la RDC. Des accusations rejetées en bloc par le camp de l’ancien Président de ce pays d’Afrique Centrale.
