Suite à des accusations d’agressions sexuelles en République Démocratique du Congo, l’Organisation Mondiale de la Santé a annoncé l’ouverture d’une enquête.
Des personnels de l’Organisation Mondiale de la Santé pointés du doigt dans une sombre affaire d’agressions sexuelles, en République Démocratique du Congo, dans le cadre de la lutte contre l’épidémie d’Ebola.
L’Organisation Mondiale de la Santé en a fait l’annonce, mardi 29 septembre 2020, faisant état de l’ouverture d’une enquête pour mettre la lumière sur cette affaire. L’OMS a toutefois rassuré qu’elle appliquerait une politique de tolérance zéro à l’encontre des agressions sexuelles.
L’OMS a par ailleurs souligné que ses employés étaient scandalisés par les récentes allégations d’agressions sexuelles commises par des personnes prétendant travailler pour elle, pendant une récente épidémie d’Ebola.
« Les actions qui auraient été perpétrées par des individus s’identifiant comme travaillant pour l’OMS ne sont pas acceptables et feront l’objet d’enquêtes sérieuses… Nous ne tolérons aucun comportement de ce type parmi nos employés, nos sous-traitants ou nos partenaires », a assuré l’OMS, dans un communiqué.
« Toute personne impliquée devra faire face aux conséquences de ses actes, jusqu’au renvoi pur et simple », a menacé l’organisation onusienne, rappelant ses principes sacrosaints de l’application d’une « politique de tolérance zéro à l’encontre des agressions sexuelles ».
Ces déclarations de l’OMS interviennent quelque temps après la publication d’une enquête par l’ONG The New Humanitarian, dans laquelle plus de 50 femmes accusaient des employés de l’OMS et d’ONG impliquées dans la lutte contre Ebola d’exploitation sexuelle. On leur proposait notamment des rapports sexuels en échange de la promesse d’un emploi.
Des faits qui, s’ils sont avérés, sont d’une extrême gravité. Suffisant pour que le Directeur général de l’OMS, Tedros Adhanom Ghebreyesus, ordonne, toujours selon le communiqué, une enquête approfondie sur ces accusations.