Un hélicoptère de l’armée congolaise s’est écrasé, ce mercredi, à Kinshasa. Les premiers bilans font état d’un mort et de deux blessés graves.
Ce mercredi matin, un drame a frappé les FARDC. Alors qu’il sonnait environ 11 heures heure locale, un hélicoptère de l’armée rate son atterrissage et s’écrase à l’aéroport de N’dolo à Kinshasa. Un aéroport où atterrissent surtout des avions légers. Le crash aurait tué sur le coup le pilote, calciné, et blessé gravement deux autres personnes toutes membres de l’équipage. Les trois hommes seraient d’origine étrangère. Mais pour l’instant, les autorités congolaises n’ont pas révélé leur nationalité. De même, la cause de l’accident demeure pour l’instant inconnue. Les investigations lancées par les autorités devraient permettre d’en savoir plus dans les heures qui viennent. Une unité des forces spéciales congolaises a reçu la mission de sécuriser le périmètre de l’aéroport.
Un crash d’aéronef militaire qui en rappelle d’autres
Le crash de ce jour n’est pas sans rappeler des drames similaires observés en RDC par le passé. Mi-janvier 2014, l’un des premiers drones d’observation mis en service par la MONUSCO s’est écrasé à Goma, dans la province du Nord-Kivu. Les autorités militaires avaient évoqué un problème technique pour justifier cet accident qui n’avait pas fait de victimes. Fin mars 2022, un hélicoptère de la MONUSCO s’est écrasé dans la région de Tshanzu (province du Nord-Kivu) en plein affrontement entre FARDC et rebelles du M23. Selon l’armée congolaise, l’appareil, qui avait à son bord huit Casques bleus (six Pakistanais, un Serbe et un Russe), aurait été abattu par le M23 alors qu’il était dans une « mission inoffensive d’évaluation des mouvements des populations causés par les attaques du M23 dans la région, en prévision des actions humanitaires à entreprendre ».
Plus récemment, en août 2024, un drone de l’armée ougandaise s’est écrasé sur la colline Rina, située dans le village de Bwisabuni, à environ 10 km au sud-est de Bunia, chef-lieu de la province. Cet accident avait accru la méfiance de la RDC vis-à-vis de son voisin ougandais puisqu’il est intervenu seulement quelques semaines après la publication d’un rapport de l’ONU mettant en lumière un soutien fort de l’Ouganda au M23.