En République Démocratique du Congo, le bilan des affrontements qui ont commencé lundi et se sont poursuivis mardi fait état de quatre personnes tuées et d’une trentaine de blessés, dont certains cas graves.
On en sait un peu plus sur les affrontements entre les forces de sécurité et les adeptes du député de Kinshasa, Ne Muanda Nsemi, au quartier Ma campagne, dans la commune de Ngaliema. Le bilan est de quatre morts du côté des proches du député et une trentaine de blessés, dont certains dans un état critique. Les heurts sont survenus à lors que les autorités congolaises tentaient d’interpeller l’élu.
Hier, mardi 14 février 2017, Lambert Mende, porte-parole du gouvernement rd-congolais, précisait que « c’est une affaire judiciaire. Je pense que la justice est en train de procéder à l’interpellation d’un député en procédure de flagrance suite à des actes de violence qui ont coûté la vie à plusieurs personnes dans la province du Kongo central. Tout le monde sait ce qui s’est passé à Kimpese et Songololo. Et manifestement il y a de la résistance à cette arrestation ».
Le porte-parole du gouvernement rd-congolais précisait que Ne Muanda Nsemi, qui doit être jugé en procédure de flagrant délit pour des troubles ayant causé mort d’hommes au mois de janvier à Kimpese et Songololo dans la province du Kongo central, « n’a pas à se justifier devant les médias, c’est devant la justice qu’il doit le faire. Force restera à la loi, il ne faut pas paniquer, il y a de l’agitation. Force reste à la loi. Il va se justifier devant la justice ».
La tension était toujours perceptible ce mercredi 15 février au matin, avec d’une part l’affaire du député, et d’autre part les débats autour du rapatriement de la dépouille d’Etienne Tshisekedi mort en Belgique qui font toujours polémique.