Selon Human Rights Watch, de violentes manifestations hostiles au Président Joseph Kabila ont provoqué la mort d’au moins 37 personnes à Kinshasa, en République démocratique du Congo, entre lundi et mardi.
Recrudescence de la violence en République démocratique du Congo (RDC) où des manifestations hostiles au Président Joseph Kabila ont provoqué la mort d’au moins 37 personnes à Kinshasa entre lundi et mardi 20 septembre 2016. L’information a été donnée, ce mardi 20 septembre 2016 par selon Human Rights Watch qui précise que trois sièges de partis d’opposition ont été incendiés.
Human Rights Watch qui dit disposer d’informations « crédibles », ces 37 personnes ont été tuées par les forces de sécurité après de violentes manifestations de l’opposition. Ida Sawyer, chargé de l’Afrique au sein de l’ONG, a précisé que 20 personnes sont mortes lors des manifestations de lundi et 17 autres depuis. Il a en outre ajouté que « la plupart des victimes ont été tuées lorsque les forces de sécurité ont ouvert le feu sur les manifestants. D’autres sont mortes la nuit dernière quand les forces de sécurité ont incendié le siège d’un parti de l’opposition ».
Le lundi 19 septembre 2016, des heurts meurtriers sont survenus à Kinshasa, où l’opposition avait appelé à manifester pour le départ du Président Joseph Kabila à l’issue de son mandat, le 20 décembre. La Constitution stipulant que le mardi 20 septembre est la date limite pour convier les électeurs aux urnes.
Reuters indique que dans la nuit de lundi à mardi, plusieurs partis d’opposition et leur siège dans la capitale ont été incendiés, dont celui de l’Union pour la démocratie et le progrès social (UDPS), le premier parti d’opposition à l’Assemblée nationale congolaise.