RDC : après la rue, l’UNC de Vital Kamerhe change de stratégie et implore la grâce divine


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Vital Kamerhe
Vital Kamerhe

Après plusieurs manifestations protestant la condamnation de Vital Kamerhe à 20 ans de travaux forcés, pour détournement de deniers publics, son parti politique, l’Union pour la nation Congolaise (UNC), se tourne désormais vers la prière. Un changement de stratégie qui intervient à moins de 24 heures de l’ouverture du procès en appel de l’ancien directeur de Cabinet du Président congolais Félix Tshisekedi.

Munis d’effigies de Vital Kamerhe et d’insignes de son parti politique, l’Union pour la Nation Congolaise (UNC), des dizaines des milliers de militants et des cadres de ce parti politique se sont réunis sur l’esplanade du Boulevard triomphal, ce 20 août à Kinshasa, la capitale congolaise, pour implorer « la grâce divine ». Un changement de stratégie intervenant après des manifestations organisées, les jours derniers, dans plusieurs villes du pays, dont Bukavu, Goma, Kisangani, Beni, Lubumbashi, Mbuji Mayi et Kananga, Mais pas que !

« Implorer la grâce divine » ou la nouvelle expression du désespoir ?

En effet, ce changement de stratégie intervient également dans un contexte particulier après les appels de l’Union pour la nation Congolais (UNC) demandant « l’implication personnelle » du chef de l’État congolais et la libération sans condition de Vital Kamerhe. « Nous demandons au président de la République, Félix Antoine Tshisekedi, le garant du bon fonctionnement des institutions du pays, de veiller u bon fonctionnement de la justice en RDC et de s’impliquer personnellement pour que Vital Kamerhe bénéficie d’un procès équitable », avait plaidé Aimé Boji Sangara, secrétaire général ad intérim de ce parti politique, après une manifestation.

Ainsi à quelques heures de l’ouverture du procès en appel de Vital Kamerhe, ce vendredi 21 août à Kinshasa, l’UNC fait désormais recours à la prière, une nouvelle manière d’exprimer sa protestation contre la condamnation de son président national. « Les Congolais sont un peuple croyant. Nous sommes là pour implorer sa miséricorde pour que justice soit faite, en tant que croyants, nous croyons à la justice Divine (…) Aujourd’hui, nous sommes là pour poser humblement cet acte qui reflète notre foi en Dieu, lui demander de nous aider, aider ceux qui ont la charge de dire le droit dans ce pays pour qu’ils puissent dire le droit et non autre chose », a déclaré Aimé Boji Sangara, secrétaire général ad intérim de l’Union pour la nation Congolaise.

« Nous avons la ferme conviction que notre président est innocent »

Alors que l’ancien bras droit du chef de l’État congolais a été condamné à 20 ans des travaux forcés, son parti politique croit toujours à son innocence. Une conviction qui s’explique par le fait que les avocats de Vital Kamerhe avaient fait appel du jugement prononcé le 20 juin dernier. « Nous avons la ferme conviction que notre président est innocent et nous croyons fermement qu’il sera libéré. La prière est une étape importante. Nous le faisons chaque jour mais aujourd’hui, il était question de rassembler tout le monde dans cette séance de prière œcuménique parce que vous allez suivre les catholiques, les musulmans, les protestants et les églises de réveil », a ajouté M. Boji.

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