L’appel du Président Félix Tshisekedi, qui a invité les rebelles de l’Est de la RDC à cesser leurs activités, n’est pas resté sans écho dans le milieu des groupes armés. Hier, dimanche 2 février, le chef du groupe armé Maï-Maï dénommé Union des Patriotes pour la Défense du Congo (UPDC), s’est rendu aux forces loyalistes, avec hommes, armes et munitions.
Le général autoproclamé, Bilikoliko Minyenga, chef du groupe rebelle Maï-Maï UDPC, a, depuis hier, mis fin à vingt ans de rébellionn dans plusieurs localités du territoire de Masisi. En effet, ce dimanche 2 février, à Sake, dans le territoire de Masisi, province du Nord-Kivu, le chef de guerre s’est rendu à l’armée congolaise, accompagné de 290 miliciens. Il a également remis aux forces de l’ordre une cinquantaine d’armes et plusieurs types de munitions de guerre.
« Nous avons suivi le message du président de la République, quand il nous a dit de quitter la vie rebelle. Ici, nous sommes avec 290 combattants, mais 150 autres vont encore arriver. Il est temps que notre pays soit pacifié, et parmi nous ceux qui vont aller dans l’armée, on va contribuer à ce processus », a précisé le chef rebelle.
Cet acte posé par Bilikoliko Minyenga a été salué par la hiérarchie militaire qui a invité les groupes qui continuent de résister à emboîter le pas à l’UDPC, au risque d’être anéantis par la force. Il est à préciser que la reddition de Bilikoliko Minyenga intervient quatre jours après l’annonce faite par les FARDC via Twitter de celle de Machano Tabangeshe, un autre général autoproclamé du groupe Raïa Mutomboki.
#RDC : Le Général autoproclamé MACHANO TABANGESHE du Groupe Armé RAÏA MUTOMBOKI / UPDC vient de se rendre avec Armes et une troupe importante au FARDC – @FARDC_ , ce jeudi 30 jan 2020 a NGUNGU dans le Groupement UFAMANDO 1 en territoire de MASISI (Sources militaires) pic.twitter.com/wgrtMjqOTg
— Christina Mukongoma Malkia (@ChristinaMk9) January 30, 2020