RDC, Affaire travaux des 100 jours : la date de la reprise du procès connue


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Vital Kamerhe
Vital Kamerhe

Le procès en appel pour le dossier dit « Affaire travaux des 100 jours » dans lequel Vital Kamerhe, l’homme d’affaires Samih Jammal et autres ont été condamnés par la justice congolaise reprendra le 31 mai 2021.

Vital Kamerhe et toutes les autres personnes inculpées dans le procès pour corruption, dans le cadre des travaux des 100 jours du Président Félix Tshisekedi retourneront devant le tribunal, dès le 31 mai 2021 pour la poursuite de la procédure en appel. L’information a été confirmée par le média local Actualite.cd.
Repris le lundi 15 février 2021, après plusieurs reports successifs, le procès en appel de Vital Kamerhe et consorts, condamnés en première instance, a été suspendu suite à la saisine de la Cour de cassation par l’une des parties présentes. « Pour permettre à la Cour d’appel d’être l’église au milieu du village, la Cour décrète la surséance du procès », avait affirmé le premier président de la Cour d’appel de Kinshasa/Gombe et président de la chambre ayant siégé à l’audience publique, du lundi 15 février, à la prison centrale de Makala.

Et l’un des avocats de Samih Jammal avait renchéri en ces termes : « La Cour d’appel de Kinshasa/Gombe a ordonné la surséance parce qu’une des parties au procès dit ne pas avoir confiance en elle et trouve que les juges ne sont plus au milieu du village, les juges ont fait preuve de partialité et elle ne fait plus confiance en eux ».
Ouverte dès le 8 avril 2020 avec la mise aux arrêts du directeur de cabinet et principal allié du Président Félix Tshisekedi, l’information judiciaire avait abouti à un procès et à la condamnation, le 20 juin 2020, des principaux accusés, Vital Kamerhe et Samih Jammal, à des peines lourdes de 20 ans de servitude pénale. Quant à Jeannot Muhima, il avait écopé d’une peine beaucoup plus légère de 2 ans de travaux forcés.

L’opinion publique congolaise attend la poursuite du procès en appel pour espérer voir la vérité jaillir dans cette affaire qui, au fil des jours, semaines et mois, s’est révélée plus politique qu’un jugement ordinaire.

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Par Serge Ouitona, historien, journaliste et spécialiste des questions socio-politiques et économiques en Afrique subsaharienne.
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