RDC, Affaire Kamerhe : la suite du dossier suspendu à la décision de la Cour de cassation


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Vital Kamerhe
Vital Kamerhe

Suite à la saisine de la Cour de cassation par une des parties présentes dans le procès travaux des 100 jours, la Cour d’appel a annoncé la surséance du procès en attendant le verdict de la Cour de cassation.

Repris ce lundi après des reports successifs, le procès en appel de Vital Kamerhe et consorts est mis en surséance, en attendant la décision de la Cour de cassation qui aurait été saisie par une des parties en présence. « Pour permettre à la Cour d’appel d’être l’église au milieu du village, la Cour décrète la surséance du procès », a affirmé le premier président de la Cour d’appel de Kinshasa/Gombe et président de la chambre ayant siégé à l’audience publique, de ce lundi, à la prison centrale de Makala. 

L’audience n’a connu la présence physique ni de Vital Kamerhe ni de Samih Jammal, tous deux absents pour raison de santé. Mais déjà à la veille du procès, le président de l’Union pour la nation congolaise (UNC) s’est exprimé. « Je garde la foi en Dieu, juste juge », a-t-il déclaré. Par la même occasion, Vital Kamerhe a témoigné sa reconnaissance à ses militants pour les différentes actions menées pour sa libération. « J’ai suivi avec une vive émotion, la tenue des différentes messes d’action de grâce à travers toutes les provinces de la RDC pour implorer la miséricorde divine en faveur de ma libération. Je tiens à exprimer ma gratitude, au Secrétaire général de l’Union pour la Nation Congolaise, à l’ensemble de l’équipe qui l’a aidé à coordonner la réussite de ces cérémonies chrétiennes, ainsi qu’à chacune et à chacun des militants de notre parti, l’UNC », a-t-il confessé.

« Ce lundi 15 février, compte tenu de mon état de santé actuel, c’est plein de foi et d’espoir, ragaillardi par toutes vos prières, que je me présenterai devant les juges à travers mes avocats, sachant que Dieu aura touché les cœurs des uns et des autres pour que la vérité soit dite et qu’à l’issue de ce procès, je sois de nouveau parmi par vous », a-t-il ajouté.

L’ancien directeur de Cabinet du Président Félix Tshisekedi attend toujours de démontrer son innocence dans le dossier des travaux des 100 jours pour lequel il est condamné, en juin 2020, à 20 ans de travaux forcés.

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Par Serge Ouitona, historien, journaliste et spécialiste des questions socio-politiques et économiques en Afrique subsaharienne.
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