Trois personnes ont été tuées, lundi soir, dans l’est de la République démocratique du Congo (RDC) au cours d’une nouvelle attaque attribuée aux rebelles ougandais des Forces démocratiques alliées (ADF).
Les rebelles ougandais des Forces démocratiques alliées (ADF) continuent de semer la terreur dans l’est de la République démocratique du Congo (RDC), dans le territoire de Béni. Trois personnes ont été tuées, lundi soir, au cours d’une nouvelle attaque qui leur a été attribuée, ont annoncé les autorités locales.
D’après ce chef coutumier, « les rebelles de l’ADF ont attaqué le village à 21h30 (19h30 GMT). Ils ont tué trois personnes à la machette – deux femmes et un enfant – et en ont grièvement blessé trois autres ».
Le village en question est situé dans le nord de la province du Nord-Kivu, à un peu plus de 40 km au nord de la grande ville de Beni.
D’après le chef coutumier, « c’est grâce à l’intervention des FARDC (armée congolaise) que les assaillants n’ont pas tué davantage de personnes. Les soldats les ont poursuivis ». L’armée est régulièrement accusée de ne pas faire le nécessaire pour empêcher les exactions commises par les rebelles.
Toutefois, dans un communiqué, la Société civile du Nord-Kivu, ONG basée à Beni, a « salué l’intervention urgente des FARDC, sans laquelle le carnage aurait été plus redoutable ». Depuis le début du mois d’octobre, plus de 200 personnes ont été tuées dans la région de Beni, dans une succession de massacres attribués aux rebelles ougandais de l’ADF. Ces derniers sont opposés au Président Yoweri Museveni et installés dans l’Est de la RDC, depuis 1995.