La RDC reste sous la menace du virus Ebola et plus de 600 personnes sont décédées des suites de la maladie a déclaré l’OMS.
Ebola, qui est un des virus les plus dangereux au monde, a tué plus de 600 personnes pour près de 1000 personnes infectées dans l’est de la République Démocratique du Congo. C’est le Nord Kivu qui est le plus touché. A la date du 17 mars 2019, depuis le début de l’épidémie, le cumul des cas est de 960, dont 895 confirmés et 65 probables. Au total, il y a eu 603 décès (538 confirmés et 65 probables) et 314 personnes guéries.
Les Nations Unis collabore avec le ministère de la santé de RDC pour soutenir la riposte et lutter contre d’autres maladies telles que le choléra et la rougeole.
Plus de 90 000 personnes dans la région ont reçu un vaccin expérimental contre Ebola depuis le mois d’août dernier a annoncé le ministère et le nombre de nouvelles infections a récemment diminué de manière significative. Pour cette raison, l’Organisation mondiale de la santé (OMS) espère pouvoir maîtriser l’épidémie au cours des six prochains mois. L’épidémie dans le Nord Kivu est la deuxième la plus importante à ce jour. Au cours de l’épidémie la plus grave en Afrique de l’Ouest, plus de 11 000 personnes ont perdu la vie en 2014/2015. C’est la dixième épidémie en RD Congo depuis la détection du virus Ebola en 1976.
Une situation instable qui gène les aides
Le fait que l’est de la République Démocratique du Congo soit une zone instable, avec la présence de plusieurs groupe armés rend de nombreux endroits inaccessibles pour les autorités médicales et rend plus compliqué le processus de vaccination. La population est aussi parfois hostile en raison d’une méfiance vis à vis des autorités du pays. En décembre 2018, des centaines de personnes en colère après l’annonce du report de l’élection présidentielle avaient manifesté à Béni, dans le Nord-Kivu, entraînant des scènes de violence et le saccage d’un dispensaire qui s’occupait de la lutte contre le virus Ebola.