Rassemblement au Maroc après le bombardement d’un hôpital à Gaza


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Bombardement d'un hôpital à Gaza
Bombardement d'un hôpital à Gaza

Les réactions ont fusé de partout pour dénoncer le bombardement de l’hôpital Al-Ahli baptiste à Gaza. Au moins 500 morts ont été déplorés, le Hamas accuse Israël qui pointe du doigt le Djihad islamique. Des Marocains se sont rassemblés, ce mardi soir, devant le Parlement à Rabat.

Tsahal continue de pilonner la bande Gaza, après l’attaque meurtrière perpétrée par le Hamas, le 7 octobre, en territoire israélien. Au moins 500 Palestiniens ont été tués, mardi soir, lorsqu’une roquette s’est abattue sur l’hôpital Al Ahli de Gaza. Si l’attaque est imputée par le Hamas à Israël, l’État hébreu dément et attribue la frappe au Djihad islamique.

Rassemblement devant le parlement de Rabat

Une frappe meurtrière qui a entraîné une cascade de réactions. Mardi soir, le Groupe d’action nationale pour la Palestine et l’Initiative marocaine de soutien ont initié un rassemblement. Devant le Parlement de Rabat, ils ont appelé à manifester après le bombardement de l’hôpital de Gaza, imputé à l’armée israélienne. Les manifestants ont scandé des slogans dénonçant le bombardement meurtrier de l’hôpital.

Les hommes et femmes présents à la manifestation ont également brandi le drapeau palestinien ainsi que des banderoles soutien au peuple palestinien. Le coordinateur de l’Initiative marocaine de soutien, Rashid Flouli, a insisté sur la nécessité d’agir pour soutenir la Palestine et mettre fin à tout type de normalisation avec Israël.

Messages de Mahmoud Abbas et de Macron

Le président de l’Autorité palestinienne, Mahmoud Abbas, a décrété un deuil de trois jours dans les territoires palestiniens. Un deuil « pour les victimes de la frappe aérienne brutale israélienne sur l’hôpital al-Ahli à Gaza ». D’ailleurs, le dirigeant a annulé sa rencontre, prévue ce mercredi, à Amman, avec le Président américain, Joe Biden, le roi de Jordanie Abdallah II et le chef de l’Etat égyptien, Abdel Fattah al-Sissi.

Réagissant à la frappe sur l’hôpital de Gaza, Emmanuel Macron a déclaré que « rien ne peut justifier de prendre des civils pour cibles ». Le Président français a insisté que « toute la lumière devra être faite » sur ce drame. Le chef de l’État français a en outre appelé à l’ouverture « sans délai » de l’accès à la bande de Gaza pour faire parvenir l’aide humanitaire.

Tir sur l’hôpital de Gaza : l’ONU et l’UA indignées

Le Secrétaire général de l’ONU, Antonio Guterres, s’est dit « horrifié par les centaines de civils palestiniens tués dans une frappe ». « Mon cœur est avec les familles des victimes. Les hôpitaux et le personnel médical sont sous la protection du droit humanitaire international », a dit le responsable onusien.

Le président de la Commission de l’Union Africaine a accusé mardi Israël de crime de guerre après la frappe sur l’hôpital à Gaza. « Aucun mot ne peut exprimer pleinement notre condamnation du bombardement par Israël d’un hôpital à Gaza, qui a tué des centaines de personnes », a déclaré Moussa Faki Mahamat.

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Je suis passionné de l’actualité autour des pays d’Afrique du Nord ainsi que leurs relations avec des États de l’Union Européenne.
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