Les neuf expatriés, dont quatre originaires de la Philippine, enlevés la semaine dernière en Libye, lors d’une attaque contre un site pétrolier, dans le sud de la Libye, sont bien détenus par des combattants de l’organisation Etat islamique (EI).
Les doutes sont dissipées. Les neuf expatriés enlevés la semaine dernière en Libye lors d’une attaque contre un site pétrolier d’Al Ghani, à 750 km au sud-est de Tripoli, sont bien détenus par des combattants de l’organisation Etat islamique (EI), annonce ce lundi le ministère autrichien des Affaires étrangères. Vienne, qui s’appuie sur des « informations sûres ». Selon le ministère, les otages n’ont pas été blessés lors de leur capture sur le site pétrolier d’Al Ghani.
Ces neuf étrangers, dont quatre Philippins, deux Bangladeshis, un Ghanéen, un Tchèque et un Autrichien ont été enlevés lors d’une attaque survenue vendredi contre le champ pétrolier al-Ghani, dans le sud de la Libye. Trois ressortissants philippins avaient été capturés début février dans le champ pétrolier d’al-Mabrouk, à l’est de Tripoli et leur sort reste inconnu, selon l’ambassade des Philippines.
Selon le ministère des Affaires étrangères, lorsque le gouvernement philippin avait ordonné le rapatriement de ses ressortissants de la Libye, environ 13 000 d’entre eux y travaillaient. Depuis, des milliers de Philippins ont quitté la Libye mais 4 000 y travaillent toujours, attirés par des salaires bien plus élevés que ceux qu’ils percevraient chez eux.
La Libye est en proie à une grande menace de l’Etat islamique qui y a posé des bases. Des combattants de l’organisation se sont déjà emparés de la radio locale de Syrte et de l’université de la localité. Une présence qui inquiète à l’international, surtout depuis la décapitation des Egyptiens coptes par les combattants de l’Etat islamique en Libye.