Rama Yade, l’ancienne icône de la diversité française est au centre d’une polémique sur sa possible candidature aux élections législatives françaises.
Rama Yade, l’ex-secrétaire d’Etat aux Droits de l’Homme puis aux Sports de Nicolas Sarkozy avait annoncé début décembre 2011 qu’elle serait candidate aux élections législatives de juin 2012 dans la deuxième circonscription d’Asnières-sur-Seine et de Colombes (Hauts-de-Seine) , ville où elle est conseillère municipale et où elle a grandi. Mais l’ex icône de la diversité a depuis été radiée d’office car elle ne présenterait pas « d’attache suffisante » avec la ville.
Contestant cette décision en affirmant habiter la ville de Colombes, Rama Yade est aujourd’hui ennuyée car le Tribunal d’Instance, la prenant au mot, est allé frapper à la porte de son appartement et l’a trouvé… Totalement vide. Pleine d’aplomb, Rama Yade a expliqué qu’un dégât des eaux était à l’origine de l’absence complète de meubles dans cet appartement. Pas sûr que cela suffise à convaincre le juge. La décision du tribunal sera rendue le 23 janvier.
Pourtant Rama Yade était pleine d’entrain : « Je veux être la candidate du changement, défendre mes concitoyens et être utile à mon pays en défendant les valeurs auxquelles je crois », a-t-elle déclaré. « J’ai toute la légitimité à me présenter de par mon mandat à Colombes et par le fait que je préside le groupe UMP-NC-PR au conseil municipal. Je suis aussi soutenue par l’ensemble des centristes, des radicaux et la plupart des élus locaux de l’UMP qui ont fait ces dernières semaines des appels publics en ma faveur ». Rama Yade répondait ainsi aux critiques du député UMP sortant Manuel Aeschlimann qui a estimé dans un communiqué que sa candidature créait la « division » et risquait de profiter à la gauche.
Il appartient désormais au Juge de les départager…