Les Simba, l’équipe nationale de la R.D.C., affronteront Madagascar vendredi sans avoir pu se préparer à temps. La presse locale est colère.
C’est le journal L’Avenir qui l’affirme : « D’aucuns parmi nos sportifs se posent la question de savoir si notre pays n’est pas envoûté. » La raison de cette inquiétude soupçonneuse ? Le retard chronique de la fédération de football de la République démocratique du Congo dans la préparation de l’équipe nationale, les Simba.
Ceux-ci s’apprêtent à rencontrer, vendredi, l’équipe nationale malgache à l’occasion du premier match du second tour du tournoi de qualification africain au Mondial 2002. Madagascar et la R.D.C. sont tous deux engagés dans le difficile groupe D, au côté de la Tunisie, du Congo et de la Côte d’Ivoire. Les cinq équipes sont, peu ou prou, de force comparable, et l’état de préparation des uns et des autres aura sans doute une importance capitale pour désigner l’équipe qui aura l’honneur d’aller en Corée et au Japon.
Noeud gordien
Les entraînements des Simba n’ont commencé que tardivement, la semaine dernière. Encore était-ce en l’absence des expatriés. Selon L’Avenir, « le noeud gordien a toujours été le ministère des Finances, où l’on a toujours considéré le sport comme étant une activité non prioritaire. »
En dépit de cette faiblesse, le moins que l’on puisse dire est que les Simba n’ont pas démérité durant la première phase des qualifications. En battant Djibouti par 9 à 1 au match retour, les footballeurs zaïrois ont été parmi les mieux sortis du tour préliminaire.