Après avoir été exclus, par les Britanniques en 1959, du Parc National de la Serengeti (PNS) puis en 2009 de l’Aire de Conservation du Ngorongoro (NCA) les maasaï se sont repliés dans la région de Loliondo.
Ils subissent depuis 2015 une série d’attaques de la part des rangers du PNS et du NCA visant a les exclure de 1 500 sur les 4 000 km2 d’une réserve de chasse vendue à la famille royale de Dubaï par les autorités de Tanzanie : la Loliondo Game controlled Area (LGCA).
La dernière attaque, les 13 et 14 août 2017, a détruit 185 bomas (des ensembles d’habitations), laissant 6 800 maasaï sans abris ni ressources.
Les Masaï, (on écrit aussi Massaï ou Maasaï) constituent un groupe ethnique d’éleveurs et de guerriers semi-nomades d’Afrique de l’Est, vivant principalement dans le centre et le sud-ouest du Kenya et le nord de la Tanzanie. Les Masaï appartiennent au groupe des tribus nilotiques et ont émigré depuis le sud du Soudan vers le XVe siècle, accompagnés de leur bétail domestique.
Les estimations des populations masaï du Kenya et de Tanzanie varient d’une source à l’autre. Elles sont rendues délicates par le nomadisme et le fait que les groupes puissent circuler librement à travers la frontière. Selon les estimations, la population masaï serait comprise entre 300 000 et 880 000 personnes.