Pour espérer atteindre les objectifs qui lui ont été fixés par le président de la République, dans sa Feuille de route pour la deuxième moitié de son quinquennat, le gouvernement de Sama Lukonde doit pouvoir compter sur une Fonction publique professionnelle résolument disposée à lui fournir des meilleurs conseils stratégiques qui soient, à formuler des politiques publiques qui répondent aux besoins les plus vitaux de la population, à traduire les décisions stratégiques en plans d’action réalisables.
L’administration publique étant l’épine dorsale de la gestion publique de l’État, le gouvernement aura besoin d’une Fonction publique qui soit en mesure d’assurer l’exécution des programmes axée sur les résultats, le plus efficacement et économiquement possible, tout en faisant preuve d’une plus grande transparence et d’une meilleure reddition de comptes. Or, il se fait que, l’une des grandes difficultés à laquelle se heurtera ce nouveau gouvernement qui tarde à sortir, sera l’inefficacité de la Fonction publique congolaise, qui a un sérieux problème lié à la présence d’effectifs littéralement pléthoriques.
Partant sur cette base, la réforme de l’administration publique congolaise devra figurer parmi les grands chantiers du Gouvernement. Le premier ministre Sama Lukonde devra commencer par prendre des mesures substantielles d’assainissement qui doivent aller de l’avant avec l’introduction d’un nouveau cadre juridique visant à plus de responsabilité, pour assurer une meilleure gestion de la Fonction publique et une orthodoxie dans les dépenses publiques.
Cela passe notamment par la réforme des services publics, comme l’une des lignes de force de l’action du gouvernement, pour bâtir une Fonction publique moderne, professionnelle et efficace, qui soit à l’abri des abus d’influence de nature partisane, et à même de relever les grands défis du pays dans les domaines social, économique, de la sécurité et du développement, aggravés par les ravages de la guerre d’usure menée par les forces obscures, nationales et internationales.
Les axes prioritaires de cette réforme qui devront être menées, à court et à moyen termes, seront notamment, de décréter le gel des embauches dans la Fonction publique, de procéder au recensement rigoureux et systématique des agents de l’État pour extirper tous les agents fictifs pléthoriques, civils et militaires, de moderniser et rationaliser le système de paye, d’améliorer les conditions salariales, d’investir dans le capital humain et la formation permanente, afin d’en ressentir les effets bénéfiques sur le long terme.
Isidore Kwandja Ngembo, qui a publié plusieurs articles sur la réforme de l’administration publique congolaise, croit fermement que pour assurer une mise en œuvre efficace et efficiente des politiques publiques initiées par le Président Tshisekedi et son gouvernement, il faudrait réformer la Fonction publique congolaise.
Qui pour réformer la Fonction publique ?
Au regard de son solide parcours universitaire multidisciplinaire bardé de diplômes de prestigieuses universités congolaises, européennes et Nord-américaines, de ses connaissances théoriques étendues, de son expérience professionnelle conséquente dans le domaine de l’administration publique et de son volontarisme et dévouement pour cette réforme, il convient de souligner que Isidore Kwandja Ngembo pourrait idéalement être cette ressource humaine à laquelle la RDC devrait se servir, pour piloter avec parcimonie et, évidemment, à bon escient la réforme de son administration publique.
Depuis l’élection de Félix Tshisekedi, il effectue plusieurs voyages à Kinshasa et, lors des déplacements du Président Tshisekedi, à Washington et à New York, pour sensibiliser ses proches collaborateurs à la nécessité de réformer l’administration publique, pour permettre à la République Démocratique du Congo de s’aligner sur la voie du développement.
Un parcours universitaire élogieux
Isidore Kwandja Ngembo débarque en Belgique, il y a de cela vingt ans avec, en poche, une Licence et un Diplôme d’études supérieures spécialisées de l’actuelle Faculté d’Economie et Développement de l’Université catholique du Congo, et de deux autres diplômes de Licence, l’un de la Faculté de sciences humaines de l’Université protestante au Congo et l’autre du département d’Histoire et sciences sociales de l’Université pédagogique nationale de Kinshasa.
En Belgique, il décroche d’autres diplômes de troisième cycle notamment, en Coopération au développement à l’Université Libre de Bruxelles, en Études du développement à l’Université catholique de Louvain et, en Droit international des droits de l’homme à l’Université Saint-Louis de Bruxelles. A la fin de sa formation en Belgique, il décide d’immigrer au Canada où il va également décrocher quatre autres diplômes de troisième cycle, l’un en Éthique publique à l’Université Saint-Paul, l’autre en Science politique et relations internationales à l’Université d’Ottawa et, deux autres en Analyse des politiques publiques et en Management des organisations publiques à l’École nationale d’administration publique.
Il est également titulaire de plusieurs certificats de formation spécialisée en droit international notamment, en Droit international public à l’Académie de droit international de La Haye aux Pays-Bas, en Droit international de l’environnement à l’Institut des Nations unies pour la formation et la recherche (UNITAR) à Genève, en Droit international humanitaire au Comité international de la Croix-Rouge (CICR) en Belgique, en Droit international et droit comparé à l’Institut international des droits de l’homme à Strasbourg en France, et à EQUITAS-Centre international de formation aux droits humains à Montréal au Canada.
Une expérience professionnelle enrichissante
M. Kwandja Ngembo a eu le privilège de travailler dans au moins une dizaine de ministères du gouvernement fédéral du Canada, notamment à la Commission canadienne des droits de la personne, au Ministère du Patrimoine canadien, au Secrétariat du Conseil du Trésor, au Ministère de Ressources humaines et développement des compétences, au ministère de l’Environnement et changement climatique, à Statistique Canada, au Ministère des Affaires étrangères et Commerce international, au Service correctionnel du Ministère de la Sécurité publique et Protection civile, et à Bibliothèque et Archives Canada.
Au ministère de l’Environnement du Canada, il sera chargé d’analyser les politiques environnementales des dix pays membres de la Commission des forêts d’Afrique centrale (COMIFAC) – Angola, Burundi, Cameroun, Gabon, Guinée équatoriale, République démocratique du Congo, République centrafricaine, Rwanda, Sao Tomé-et-Principe et Tchad – pour limiter les émissions de gaz à effet de serre, conserver et gérer de façon durable les écosystèmes forestiers du bassin du Congo, dans le cadre de la présidence canadienne du Partenariat pour les forêts du bassin du Congo (PFBC).
En tant que conseiller à la direction Afrique centrale au ministère des Affaires étrangères, Commerce international, il sera en charge des dossiers de six pays d’Afrique centrale – Cameroun, Gabon, Guinée équatoriale, République centrafricaine, Sao Tomé-et-Principe et Tchad. Il va contribuer naturellement à l’approfondissement des relations bilatérales avec les pays membres de la sous-région d’Afrique centrale réunis au sein de la Communauté économique des États d’Afrique centrale (CEEAC), notamment sur les questions de lutte contre les changements climatiques, de droits de la personne, de la gestion de ressources naturelles, du maintien et consolidation de la paix, et de l’intégration économique sous-régionale.
Avant d’intégrer la Fonction publique fédérale du Canada, il a travaillé d’abord à Développement et Paix, une ONG de développement international de l’Église catholique au Canada, pour faire la promotion de droit à un environnement sain « Agissons pour des compagnies minières responsables ».
A Louvain-la-Neuve, en Belgique, il a travaillé dans les différentes ONG de développement international, notamment à Louvain Coopération, au CETRI : Centre d’études, de publications, de documentation et d’éducation permanente sur le développement et les rapports Nord-Sud et, à Univers santé Wallonie, une ASBL de l’Université catholique de Louvain, pour la promotion de la santé en milieu universitaire.
En République Démocratique du Congo, Isidore Kwandja Ngembo a été un conseiller dans les différents cabinets ministériels, notamment au ministère de l’Enseignement supérieur, universitaire et recherches scientifiques, au ministère de Culture et Arts et au Gouvernorat de la ville de Kinshasa.
Auteur et analyste politique
Isidore Kwandja Ngembo est un fin analyste politique avec, à son actif, plus d’une centaine d’articles publiés régulièrement dans les grands Journaux du monde francophone : Canada, France, Belgique, Suisse, Afrique et particulièrement en République Démocratique du Congo.
Le centre d’intérêt de ses publications porte notamment sur la diplomatie et la politique étrangère, l’environnement et les changements climatiques, la francophonie internationale, la réforme des administrations publiques, la situation politique congolaise, etc.
Il est l’auteur du livre intitulé : “ Régime international des droits de l’homme à l’épreuve du climat : cas de l’État insulaire des Maldives “, publié aux Éditions universitaires européennes, en 2019.
En 2015, il a été sélectionné parmi les finalistes du concours international de journalisme sur les enjeux du développement durable « Objectif 2030 », organisé parmi l’Organisation internationale de la francophonie (OIF), en marge du Sommet spécial des Nations unies sur les objectifs de développement durable, à New York.
Si le Président Félix Tshisekedi et son Premier ministre Sama Lukonde faisaient appel à cet expert du domaine pour diriger la Fonction publique et piloter la réforme nécessaire, c’est la république Démocratique du Congo qui sera certainement gagnant.