Après la confortable élection du Nigérian Akinwumi Adesina à la tête de la Banque Africaine pour le Développement (BAD), avec le score de 58,10%, les chantiers sont nombreux pour le nouveau président de l’institution.
Les priorités pour le nouveau président telles que libellées dans sa vision, lors de sa campagne, consistent à construire et consolider les atouts de l’institution afin de transformer l’Afrique au niveau quantitatif et qualitatif.
A travers une mobilisation des ressources à l’échelle planétaire, la Banque africaine pour le développement (BAD) doit compter sur ses partenaires stratégiques, pour impulser l’Afrique vers un développement socio-économique.
L’autre chantier qui attend, M. Akinwumi Adesina, est aussi, la réduction de la pauvreté, le poids de la dette qui pèse sur les Etats africains, la création d’emploi afin d’éradiquer le chômage endémique, l’alphabétisation, l’implication de la femme dans le processus de développement social, économique et politique. La tragédie de la migration d’une une jeunesse africaine tentée par l’eldorado européen et la lutte contre la corruption qui gangrène l’Afrique devra aussi trouver des réponses urgentes.
L’industrialisation
L’industrialisation, la mécanisation de l’agriculture, les voies de communications et de télécommunications constituent des véritables leviers essentiels qui doivent, selon Akinwumi Adesina, contribuer à sortir le continent du seuil actuel de sous-développement.
La stabilité politique et la paix sont aussi des facteurs non négligeables, auxquels, le nouveau président doit s’atteler, jouer sa partition dans les régalements des crises et conflits politiques récurrents. Il s’agit d’encourager les investissements économiques étrangers vers le continent et garantirait un essor économique durable.