L’Algérie abriterait sur son sol, selon le « Washington Post », des soldats américains, alors que la Constitution de ce pays d’Afrique du Nord ne permet aucune présence militaire étrangère sur son territoire.
Une vaste polémique a été déclenchée par le célèbre journal américain Washington Post qui a mentionné que l’Algérie faisait partie des pays dans lesquels sont déployés des soldats américains. Ce qui a été une surprise et non des moindres, d’autant que dans sa Constitution, l’Algérie ne permet aucune présence militaire étrangère sur son territoire. De même, ce pays d’Afrique du Nord n’autorise pas ses forces militaires à opérer au delà du territoire national.
Selon ObservAlgérie, c’est dans un article publié le jeudi 8 mars dernier relatif à la prime de risque accordée aux soldats américains en opération dans certaines zones du monde, que le Washington Post a indiqué que « les troupes américaines déployées en Algérie, le Burundi, le Tchad, le Congo, Djibouti, l’Egypte, l’Erythrée, l’Ethiopie, le Kenya, la Libye, la Somalie, le Soudan, le Soudan du Sud, la Tunisie et l’ Ouganda percevaient déjà une prime dite de « danger imminent » évaluée à 225 Dollars par mois ». Mieux, sur cette liste, l’Algérie est présentée comme une zone de « danger imminent » pour l’armée américaine et ce depuis le 7 mars 1995.
Interpellé sur la question, le général algérien à la retraite, Abdelaziz Medjahed, cité par le quotidien arabophone Echorouk, est d’avis que les soldats américains présents en Algérie cités par le quotidiens américain seraient ceux travaillant au sein de l’ambassade américaine en Algérie. L’ancien général, précisant que le champ d’action de ces militaires est en revanche réduit à l’intérieur de l’édifice de l’ambassade, comme l’exigent les lois en vigueur en Algérie, précise, toujours selon ObservAlgérie, que tous les pays du monde ont une présence de personnel militaire au sein des ambassades étrangères.