Rachida Dati, ancienne garde des Sceaux de la République française, en plein second tour de la Présidentielle en France, estime que « c’est important que la France puisse être aux côtés du Maroc comme le Maroc est aux côtés de la France ».
La maire du VIIe arrondissement de Paris, Rachida Dati, s’est autorisé un clin d’œil au royaume du Maroc. Cette action est posée en pleine campagne électorale pour le second tour de la Présidentielle française, qui doit opposer, le 24 avril prochain, le Président sortant, Emmanuel Macron, au candidat du Rassemblement national, Marine Le Pen.
Lors d’un entretien accordé au journal L’Économiste, Rachida Dati, ancienne ministre de Nicolas Sarkozy, a « appelé à faire barrage à l’extrême droite de Marine Le Pen. Parce que l’ADN de celle-ci est le rejet de l’autre, le refus de la paix civile et la division. Donc, nous ne pouvons accepter que la France soit dirigée par un mouvement comme l’extrême droite ». « Rejet », dans un pays qui comporte beaucoup d’étrangers, parmi lesquels une forte communauté marocaine.
Rachida Dati oeuvre au rapprochement de la France et du Maroc
Interpellée sur un éventuel réchauffement des relations entre le Maroc et la France, après cette élection présidentielle, Rachida Dati a assuré n’avoir jamais cessé d’œuvrer dans ce sens. « Aujourd’hui, même dans mes fonctions politiques dans mon parti, et même avec Emmanuel Macron, nous avons des échanges sur le Maroc… On se parle. Je porte aussi les préoccupations et attentes du Maroc », a indiqué l’élue.
Et Rachida Dati de se demander : « qui peut se fâcher avec le Maroc ? ». Une situation qui, selon elle « parait improbable ». Insistant sur le royaume chérifien, l’ancienne ministre française de la Justice assure qu’il reste un « partenaire stratégique » pour la France. « C’est important que la France puisse être aux côtés du Maroc comme le Maroc est aux côtés de la France », précise-t-elle.
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