Fils de la légende de la musique nigériane, Fela Anikulapo Kuti, Seun a réagi aux allégations d’agression et des tirs de sommation à l’aide d’une arme, contre des citoyens non armés à Ikeja, dans l’État de Lagos. En effet, il a été rapporté samedi que Seun Kuti avait menacé certaines personnes, qui l’empêchaient de dormir, dans sa maison située à Allen Avenue, en raison des bruits lors d’une fête dans le voisinage.
Le jeune musicien Seun Kuti, tout en donnant des détails sur l’incident, dans une vidéo partagée sur sa page Instagram, a affirmé qu’il y avait eu des coups de feu dans la rue car l’un des videurs d’un de la soirée l’avait menacé de mort. « Je ne me fais pas de nouveaux amis, je ne vais pas à des événements parce que je ne vibre pas avec la conversation et je reste à l’écart de tout dans ma petite ruelle, mais les gens continuent de me tester et de me tutoyer. Une femme est venue investir dans notre rue où elle a construit un hôtel. Ils ont organisé une fête et des voitures ont bloqué les rues et l’entrée de ma maison ».
« Les gens n’ont pensé qu’à eux-mêmes. Ils ne m’ont pas prévenu et ont commencé leur fête à 9 heures du matin avec de la musique forte. J’ai essayé de dormir, mais je n’y arrivais pas, à cause du bruit. La fête a continué jusqu’à 19 heures. J’ai alors décidé de quitter ma maison. Au moment de partir, il m’était impossible de sortir, car des voitures de fêtards bloquaient l’entrée de mon portail. J’ai essayé d’attirer leur attention et personne n’a répondu, pendant 20 minutes », a-t-il ajouté.
Très en colère, Seun Kuti est alors monté sur ses grands chevaux. « Un homme qui s’est garé devant chez moi est venu à sa voiture et se disputait avec moi, alors je l’ai giflé. Plus tard, alors que j’attendais qu’une autre voiture, en panne de carburant, libère le passage, l’un des videurs de l’hôtel est venu à me trouver sur place, dans ma voiture, et m’a menacé de mort. C’est là que le combat a commencé. Nous les avons battus à mains nues. Il y a eu des coups de feu parce que vous ne pouvez pas me menacer sous mon capot », a-t-il indiqué.
« Si les autorités le souhaitent, elles peuvent venir m’arrêter. Mais personne ne doit venir chez moi sans mandat d’arrêt du tribunal. Vous vous rendez compte ! Et si quelqu’un était mourant et voulait quitter immédiatement la maison ou la rue ? Nous ne pouvions pas quitter nos maisons parce que certaines personnes cherchent à gagner de l’argent et n’ont aucun respect pour les humains. Si vous ne pouvez pas vivre en société et prendre en compte les autres êtres humains lorsque vous agissez, alors vous subirez les conséquences », a-t-il conclu.