Lors de la 7e édition des jeux de la Francophonie, à Nice, le Président sénégalais a clairement soutenu son homologue français, François Hollande, sur le dossier syrien, affirmant samedi que la France n’était pas seule.
Alors que de plus en plus de dirigeants africains s’expriment sur la question de la Syrie, le Président sénégalais, Macky Sall, a aussi décidé de sortir de son mutisme. Lors de la 7e édition des jeux de la Francophonie, qui ont actuellement lieu à Nice, il a exprimé samedi son soutien à son homologue français François Hollande.
A l’international, un vif débat a actuellement lieu entre les grandes puissances pour savoir s’il faut une intervention armée ou non pour riposter contre le régime de Bachar el-Assad, soupçonné d’avoir utilisé des armes chimiques contre sa population. François Hollande lui s’est clairement positionné, affirmant être prêt à une intervention armée en Syrie sans troupes au sol, toutefois. Une position qui l’a isolé sur la scène internationale, mais aussi dans son propre pays.
« Nous condamnons l’usage des armes chimiques »
Il peut compter sur Macky Sall qui dit être là pour lui remonter le moral. Soutien que le dirigeant du pays de la Téranga a tenu à lui signifier. La France « n’est pas seule sur le dossier syrien », a-t-il déclaré devant la presse, assurant que « d’ici à la semaine prochaine, les choses allaient changer, faisant référence au rapport des experts des Nations Unies. « Ce qui se passe en Syrie, nous le condamnons de la façon la plus forte (. . . ) Nous condamnons très fermement l’usage des armes (chimiques), mais nous avons besoin du support de l’ONU (. . . ) Attendons des éléments d’évidence pour donner suite, a déclaré le chef d’Etat. Nous pensons même que d’ici à la semaine prochaine les choses vont changer ».
Pour Macky Sall, « le Président Hollande savait très bien en allant au G20 que les lignes n’allaient pas encore bouger. Mais ce qui fera bouger les lignes, je pense, ce sera la conclusion du rapport des inspecteurs de l’ONU, d’ici la semaine prochaine, certainement ». Voilà un message qui devrait réconforter François Hollande, qui cherche toujours des alliés pour ne pas perdre la face dans le dossier syrien.
