Les drames de l’immigration sont devenus monnaie courante au point que l’on dénombre plus de 10 000 migrants morts en mer en seulement deux années. Sachant que beaucoup de ces migrants ont disparus en mer, l’on comprend aisément que nombre d’entre eux ont atterri dans nos plats et que nous avons consommés à travers de succulent pissons grillés ou braisés, enrichi en protéines… humaines.
En effet, aussi simple soit-il, il suffit de se rappeler de la chaîne alimentaire pour comprendre que les poissons, surtout ceux qui vivent sur les côtes européennes, se sont engraissés pour la plupart grâce à la chair de migrants. Sur les plus de 10 000 migrants morts en mer en deux ans, au moins 3 000 sont portés disparus, tous avalés par les poissons. C’est au moins 15 000 tonnes de viande de migrants ingurgitées par les poissons et qui finissent dans nos plats.
Qui ne raffole pas d’un bon mérou braisé ou d’une bonne daurade grillée. Que dire des brochettes de lotte, du saumon bien grillé. Bref, ces mets dont raffole tout un chacun, sont de très « bonne qualité » depuis la vague d’immigration, car ces poissons sont enrichis à la protéine humaine, plus particulièrement, à la chair de migrants. Pendant que l’Europe refoule ces migrants, ses populations les dégustent à travers des mets des plus succulents pour ne pas dire horribles.
Partant de là, force est de reconnaître que la question de l’immigration concerne toute la planète. Plus on rejette les migrants et les empêche de regagner l’Europe, plus ils sont nombreux à tenter de rejoindre l’Occident par les voies illégales, notamment la mer. Et plus ils tentent leurs chances, plus il en meurt en mer. Et plus il en meurt en mer, plus les poissons en consomment. Et plus nous en consommons du poisson, plus nous avalons des protéines humaines. Indirectement, nous consommons de la viande humaine. D’où l’urgence de trouver une solution adaptée à cette question migratoire qui a fait trop de malheureux. Les images de la mort du petit Aylan, cet innocent de 2 ans mort en mer, et porté par un secouriste grec, ont fait le tour de la planète. Sauf que l’Europe continue de se barricader et n’a pas tiré les leçons qu’il fallait de cette tragédie.
Le nombre de victimes en Méditerranée ne cesse de croître ces deux dernières années. Elles étaient 3 500 en 2014 et 3 771 en 2015. Depuis janvier 2016, plus de 2 800 décès ont déjà été enregistrés, soit 1 000 de plus par rapport au premier semestre 2015. Plus de 370 000 personnes ont été secourues dans le canal de Sicile, entre 2014 et le début du mois de juin 2016. En 2014, l’Italie a accueilli 170 000 migrants secourus mer tandis que 3 500 sont morts noyés ou asphyxies. L’année suivante, les flux ont diminué. Soit : 154 842 arrivées enregistrées. Le nombre de décès aussi : environ 3 000. Mais au mois d’avril 2015, le naufrage d’une embarcation, longue de 20 m, aurait fait à lui seul plus de 800 victimes.
Depuis le début 2016, près de 48 000 personnes ont été secourues dans le canal de Sicile. Soit 4% de plus, par rapport à la même période en 2015. Plus de 1 000 migrants ont péri dans des naufrages, entre le 23 et le 30 mai. Parmi les migrants à bord des centaines d’embarcations secourues, il y aurait 71% d’hommes, 12% de femmes et 17% d’enfants, pour la majeure partie originaires des pays de la Corne de l’Afrique.
RFI précise que des milliers d’Africains attendent chaque jour qu’un passeur vienne les chercher dans les fermes où ils sont regroupés pour les emmener durant la nuit sur une plage. Là, ils embarquent par centaines sur des vieux bateaux de pêche ou des canots pneumatiques. Quelques minutes avant le départ, l’un des passagers est formé à la va-vite au maniement du GPS, bloqué sur les coordonnées de l’île de Lampedusa. Les candidats à la traversée sont soit des Africains subsahariens de l’Ouest. La plupart ne verront jamais l’Europe, puisqu’ils périront en mer.