C’est la véritable escalade entre le Maroc et l’Algérie, et on parle même de guerre, évoquant les deux pays. Si en Algérie on fait état de manœuvres militaires navales aux abords des frontières marocaines, au royaume, on évoque l’acquisition de drones pour, dit-on, faire face à toute attaque algérienne. Alors que les deux pays ont une véritable guerre à mener.
Depuis quelques jours, c’est l’escalade entre le Maroc et l’Algérie. Les deux pays sont en froid avec des décisions qui ont pourri leurs relations. D’abord, la décision d’Alger de rompre des relations diplomatiques avec Rabat, ensuite la fermeture de l’espace aérien algérien aux avions marocains, militaires comme civils. Même les avions immatriculés au Maroc sont bannis de l’espace aérien algérien. Comme si cela ne suffisait pas, l’on apprend que la marine algérienne a effectué des manœuvres aux abords des frontières marocaines. Pour quoi faire ? Surtout en ces temps de tension.
Mais la presse algérienne ne s’est pas gênée de se glorifier à travers ces actes d’une autre époque. Idem pour la presse marocaine qui répond au… coup de pied de l’âne. Il a en effet été fait état d’accords militaires et sécuritaires entre Israël et le Maroc, depuis la normalisation de leurs relations. Israël est d’ailleurs présenté comme le principal fournisseur du Maroc en drones kamikazes et en missiles, utilisés pour des frappes de longue portée. Ce n’est pas tout, il est fait mention du contexte de crise avec l’Algérie, pour justifier certains actes posés.
Le Maroc se serait lancé dans l’acquisition d’armes de dernière génération pour faire face à toute éventuelle attaque algérienne, dit-on. Le royaume aurait même conclu des accords d’achat d’armes avec la société israélienne Rafael pour l’acquisition d’une variété de missiles Spike, notamment le Spike LR II et le Spike NLOS. Des drones kamikazes Harop seront livrés entre 2021 et 2024. Plus grave, avance-t-on, le Maroc a procédé à une accélération dans la course à l’armement. « Le royaume a déjà lancé la commande de 13 drones turcs Bayraktar TB2, dont un lot a été livré le mois dernier… », note Bladi.
« L’intérêt du Maroc pour l’achat de ces engins israéliens et turcs trouve sa justification dans le fait que ce sont les mêmes armes qui sont utilisées par l’armée algérienne et ses groupes armés », poursuit-on. « Qu’il s’agisse du drone kamikaze Harop (pesant 16 kg et pouvant voler à une vitesse de 417 km/h), utilisé pour les frappes en profondeur et pour atteindre des cibles de grande importance, ou des missiles Spike de cinquième génération, disposant d’un GPS et d’une liaison de données bidirectionnelle », détaille le journal, qui confirme que le Maroc, tout comme l’Algérie d’ailleurs, se prépare à une guerre.
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Une guerre dit-on ? En 2021 ? Entre les deux pays voisins que sont l’Algérie et le Maroc ? Non, ce ne sont pas des rêves, encore moins de la fiction. On parle ici de réalité. De projets ou disons de menaces. Dans tous les cas, il est question d’échanges de très bas niveau. Si jamais cela se produisait, c’est que, alors, les deux dirigeants de ces pays d’Afrique du Nord seraient des irresponsables. Un seul explosif lancé par l’armée algérienne sur le Maroc ferait du Président Abdelmadjid Tebboune un criminel de dernière génération, car il aura tué des innocents marocains.
De même, un seul drone kamikaze lancé par l’armée de Mohammed VI sur l’Algérie ferait du roi un véritable criminel, car il aura tué des innocents algériens. Au-delà de toutes ces considérations, voir les deux dirigeants que sont Mohammed VI et Abdelmadjid Tebboune bomber le torse et prétendre chacun être le plus fort, alors qu’ils sont tous deux incapables de résoudre les problèmes les plus élémentaires de leurs populations, reste un gros point sombre sur leurs respectifs curriculum vitae de dirigeants déjà peu reluisants.
Pendant que le Maroc et l’Algérie mènent une course à l’armement, se plaçant dans le top 5 des pays les plus puissants militairement sur le continent africain, on entend dire que leurs ressortissants, même des cadres d’entreprises, embarquent dans des bateaux de fortune, pour rejoindre l’Europe. En une seule semaine, plus de 1350 Algériens et 399 Marocains ont regagné l’Espagne, de manière clandestine, au péril de leur vie. Puisqu’ils ont emprunté les dangereuses voies de la Méditerranée.
En lieu et place de voir comment convaincre leurs populations à rester chez eux, en leur donnant l’espoir d’un avenir meilleur, fait de plus de démocratie, d’offres d’emplois aux jeunes, de mise à disposition de cadres d’émancipation et de liberté, Mohammed VI et Abdelmadjid Tebboune se lancent des défis d’un autre monde, d’une autre époque. Ils veulent livrer un combat aux forceps. Un duel de gladiateurs. De la pure diversion. Vous êtes plutôt attendus pour sauver vos peuples respectifs, déjà terrorisés.
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