Un amoureux de la littérature algérienne travaille à mettre en ligne une véritable bibliothèque virtuelle sur le Web. Dzlit : un site riche qui surfe sur l’actualité culturelle.
» Mes félicitations pour ce site ! « , » Bravo et merci pour votre site « , les messages d’encouragement pleuvent sur le forum de Dzlit (contraction de DZ pour Algérie et Lit pour littérature), et il y a de quoi. Tomber sur un site Internet comme dzlit est à la fois émouvant, intéressant et divertissant. Un amoureux de la littérature algérienne enrichit patiemment ses pages Web de biographies d’auteurs de son pays, d’extraits de romans, de bibliographies… et constitue peu à peu une jolie bibliothèque virtuelle.
De Yacine à Bouraoui
L’interface n’est pas certes pas professionnelle, mais elle est pratique et agréable d’abord. Le texte prime sur l’image. En marge, les rubriques, très riches, s’affichent. L’internaute peut, à son gré, plonger dans les » dossiers « , où sont collectés des articles du Matin sur le roman contemporain algérien, ou s’enquérir de l' » actualité culturelle » que suit activement le webmestre. Des plus classiques aux plus actuels, de Kateb Yacine à Nina Bouraoui, Aziz Chouaki ou Rachid Boudjedra, ils sont tous là, qui s’expriment et laissent courir leur plume. Dzlit reprend leurs articles, propose des extraits de leurs oeuvres et recense la bibliographie de plus d’une centaine d’auteurs.
Dès la page d’accueil, on sent l’esprit de liberté et l’amour de la création qui animent le webmestre. Une citation très ironique d’Anna Greki, en exergue sur » Le portrait idéal de l’écrivain algérien rêvé (…) selon nos censeurs » fait comprendre que l’on a affaire à un espace de subversion poétique sans entrave. En un mot, la seule chose qui pourrait peut-être vous détourner de ce site serait qu’il vous donne une furieuse envie de prendre un livre.
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