Le procès d’Oscar Pistorius est entré dans sa quatrième semaine. Près de 1000 messages échangés entre l’athlète paralympique sud-africain et sa petite amie ont été analysés par un capitaine de police venu témoigner au procès. De nouvelles révélations qui défavorisent l’accusé.
Oscar Pistorius a bien du souci à se faire. Son procès est entré dans sa quatrième semaine. Près de 1000 messages échangés entre l’athlète paralympique sud-africain et sa petite amie ont été analysés par un capitaine de police capitaine Moller venu témoigner ce lundi au procès.
Plus de 1 000 messages ont été analysés par le capitaine Moller, spécialiste des donnés téléphoniques. Selon lui, 90% des échanges entre Pistorius et sa petite amie, Reeva Steenkamp, qu’il a abattu de quatre balles de neuf millimètres étaient des conversations normales et affectueuses. Mais des messages le dépeignent, une fois de plus, comme un homme colérique, instable et jaloux.
Pis, près de deux semaines après le meurtre, après une dispute vraisemblablement du couple, le capitaine Moller a lu deux messages, apparemment écrites par Reeva Steenkamp, triste et accablant : « Je fais tout pour te rendre heureux et éviter de dire des choses qui pourraient te contrarier. Et toi, tu piques des crises devant les gens. Cela fait deux jours que je suis en colère contre toi. Parfois tu me fais peur, surtout la façon dont tu me parles et tu réagis. »
Nouvelles révélations qui accable une fois de plus l’athlète sud-africain, qui était tête baissée à leur lecture et s’est mis à pleurer alors qu’une voisine a témoigné avoir entendu des cris de femmes la nuit où Reeva Steenkamp a été abattu par le champion paralympique. Successions de témoignages qui n’arrangent pas les affaires d’Oscar Pistorius.
