La tension monte dans le Procès d’Oscar Pistorius, jugé en ce moment pour le meurtre de sa petite amie. L’avocat de l’athlète paralympique a accusé un témoin clé, qui a affirmé avoir entendu des cris épouvantables de femmes, d’avoir reconstruit l’histoire.
« Je n’ai aucune raison de reconstruire l’histoire ». Telle est la riposte d’un des témoins clé, Charles Jonhson, voisin d’Oscar Pistorius, suite aux attaques de l’avocat général Barry Roux, qui l’a accusé en effet d’avoir reconstruit l’histoire pour charger l’accusé ! ». Il faut dire que l’avocat de l’athlète paralympique, jugé pour le meurtre de sa petite amie, semble de plus en plus agacé par des témoins encombrants.
L’objectif de la défense est de discréditer les témoignages des voisins de l’athlète sud-africain, tentant de faire passer « les cris aiguës» par des appels lancés par Oscar Pistorius « dont la voie peut être aiguë ». Mais visiblement, Charles Johnson refuse de se laisser intimider par le défenseur de l’accusé, affirmant qu’il s’agissait bien de la voix de la victime, qui appelait à l’aide. Il a également assuré être certain de faire la différence entre la voix d’un homme et d’une femme.
Barry Roux a également tenté de remettre en question le témoignage de Charles Jonhson, en affirmant que les bruits qu’il a entendus à trois heures du matin, à près de 180 mètres de distance, n’étaient pas des coups de feu, mais celui de la batte de cricket que l’athlète a utilisé pour défoncer la porte des toilettes, après avoir abattu sa petite amie qui y était enfermée. Mais Oscar Pistorius et sa défense ne semblent pas au bout de leur peine, puisqu’un autre témoin été appelé à la barre. Un autre voisin en effet du champion paralympique qui affirme aussi avoir été « réveillé par trois coups de feu, suivis par des cris de femme ».
