Ode au dieu Voyage. Réparateur comme le soleil. Promesse de départ. De « pour le reste, on verra bien ». Partir. Parce que c’est vivre un peu. L’universel aller simple. Mais juste pour aller bien. « Simplement bien. Sans regret et sans chagrin ». Pour une île paradisiaque, un atoll merveilleux, un bout de ciel bleu…
« Y’a pas de mal à se faire rêver… »
Mais même juste aussi pour le bateau qui y emmène. Paquebot, radeau, on s’en fout. « Marre de marcher à l’économie ». Une petite barque pleine de charme, comme dans le clip (un des cinquante – ou cent – clips prévus). Au large de Cassis. Avec des rires radieux plein les mots. Une joie invincible, frénétique et lascive dans le beat. Un son simple et foisonnant. Gouttes d’eau salée sur l’objectif.
Partir aussi pour se rappeler… Coltrane (ou Julie Andrews) et ses favourite things… convoquer au Jardin d’Eden Rodrigue en même temps que Chimène (« Sweet sweet love et sexe aussi… Y’a pas de mal à se faire aimer »)…
C’est plus fort qu’elle : Erika se voit capitaine, la guitare en bandoulière… chef de bande qui voudrait emmener le monde entier sur son île déserte… Princess part « aujourd’hui même ! À la prochaine… ! »
Princess Erika, de son vrai nom Erika Dobong’na, figure emblématique de la scène musicale française
Particulièrement connue pour son mélange unique de reggae, de soul, et de R&B. Née au Cameroun en 1964, elle a déménagé en France à l’âge de 11 ans. Elle a débuté sa carrière dans les années 1980 et s’est rapidement fait remarquer grâce à son talent unique et à sa voix distinctive. Princess Erika est surtout célèbre pour son tube « Trop de Bla-Bla », sorti en 1993, qui a connu un grand succès en France et ailleurs, devenant un hymne pour la jeunesse de l’époque.
Au-delà de sa carrière musicale, elle est également reconnue pour son engagement social et politique, notamment en faveur des droits des femmes et des minorités. Princess Erika a également fait des apparitions à la télévision, y compris dans des séries télévisées françaises populaires, démontrant ainsi la polyvalence de son talent. Sa contribution à la musique et à la culture française reste significative, faisant d’elle une icône importante de la diversité et de l’expression artistique en France.