En février, une faction du mouvement djihadiste Boko Haram a saisi 113 enfants de Dapchi au nord-est du Nigeria. Il a ensuite publié 107 d’entre eux. Cinq seraient morts; on reste captif. Cela survient quatre ans après que des militants ont capturé 276 filles de Chibok, une autre ville du nord-est, dont 112 sont toujours portées disparues.
Pourquoi est-ce arrivé ? L’incident montre la difficulté de protéger les vastes zones vulnérables à de telles attaques. Mais les faux pas des autorités nigérianes ont également joué un rôle. Initiative pour la sécurité dans les écoles.
Pourquoi est-ce important ? L’incident de Dapchi jette une ombre sur les précédentes déclarations de victoire du gouvernement sur une insurrection résiliente de Boko Haram. Il pourrait en outre retarder l’éducation des filles, et donc le développement de la région. Espoir de réduire les niveaux de violence.
Que devrait-on faire ? À la veille du quatrième anniversaire de la tragédie de Chibok, le gouvernement nigérian devrait redoubler d’efforts pour empêcher la capture d’un plus grand nombre d’enfants. Il devrait redynamiser l’Initiative pour la sécurité dans les écoles et poursuivre la négociation d’une fin à l’insurrection.