Les Gabonais ont commencé à voter pour élire leur Président au cours d’un scrutin à un seul tour opposant deux favoris, notamment le chef de l’Etat sortant, Ali Bongo Ondimba, et l’ancien président de la Commission de l’Union Africaine, Jean Ping.
Jour de vote au Gabon où les électeurs se sont rendus aux urnes, ce samedi 27 août 2016, pour élire leur Président. Le scrutin à un seul tour met aux prises deux favoris, le chef de l’Etat sortant, Ali Bongo Ondimba, et l’ancien président de la Commission de l’Union Africaine, Jean Ping.
Les deux candidats se livrent une guerre quasi-fratricide dont l’issue se jouera dans les quelque 2 500 bureaux de vote ouverts aux 650 000 électeurs de ce petit pays pétrolier d’Afrique Centrale. Le Président sortant a mobilisé tous les moyens de l’Etat pour se donner toutes les chances de décrocher un nouveau mandat de sept ans. Sauf que le résultat du scrutin paraît incertain à l’issue d’une campagne menée dans un climat délétère.
La particularité de ce scrutin est qu’il oppose deux hommes qui ont longtemps appartenu au même clan. L’opposant numéro un à promis à des milliers de partisans « la première alternance et la deuxième indépendance » du Gabon, qui n’a connu que trois Présidents depuis la fin de la colonisation française le 17 août 1960.
Durant toute la campagne, l’opposition a demandé l’invalidation de la candidature d’Ali Bongo, répétant qu’il est un enfant du Nigeria adopté par son père Omar Bongo, et qu’il ne peut de ce fait gouverner. Mais en vain.