Présidentielle au Bénin, Patrice Simènou Ago dépose sa candidature : « C’est Dieu qui me parraine »


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Patrice Simenou Ago
Patrice Simenou Ago

Conformément au calendrier électoral communiqué, il y a quelques semaines, par la CENA, le dépôt des dossiers de candidature pour la Présidentielle d’avril 2021 a commencé ce lundi, au Bénin. Deux candidats se sont déjà acquittés de cette formalité. Après avoir déposé son dossier, Patrice Simènou Ago a indiqué : « Je sais que c’est mon Dieu qui me parraine ».

Ce lundi 1er février 2021, la Commission électorale nationale autonome (CENA), organe chargé de l’organisation des élections au Bénin, a ouvert ses portes pour enregistrer les dossiers des candidats potentiels à l’élection présidentielle d’avril 2021. L’opération, qui prendra fin le jeudi 4 février, a déjà enregistré deux candidatures. Le bal a été ouvert par Patrice Simènou Ago, un habitué de la chose, qui s’est présenté à la CENA, dans la matinée de ce lundi. Déjà en 2011, l’homme avait déposé son dossier de candidature, mais n’a pu poursuivre l’aventure jusqu’au bout, puisque recalé au cours du processus par la Cour constitutionnelle, notamment pour défaut de paiement de la caution, et de production de certaines pièces constitutives du dossier. Cinq ans plus tard, Patrice Simènou Ago était encore au rendez-vous. Nouveau rejet.

Ce lundi, il s’est présenté pour la troisième fois consécutive pour le même exercice, seul, sans colistier, et sans le moindre parrainage, alors que la Constitution et le nouveau code électoral prévoient un duo présidentiel et un minimum de 16 parrainages que le candidat à l’élection présidentielle doit obtenir pour espérer voir son dossier validé. Ces conditions minimales n’étant pas réunies, celui qui a en partage le prénom Patrice avec l’actuel locataire du Palais de la Marina, lui-même candidat, sait déjà à quel saint se vouer. Mais cela ne l’empêche pas de nourrir des espoirs : « On ne peut pas me recaler trois fois. Je crois que cette fois-ci, je serai retenu parmi les candidats », a lancé Patrice Simènou Ago. Même s’il ne manque pas totalement de réalisme, puisqu’il ajoute : « Si on me recale, qu’est-ce que je peux ? Je sais que c’est mon Dieu qui me parraine. S’il accepte qu’on me recale, je l’accepte ».

La deuxième candidature enregistrée par la CENA ce jour est celle de Galiou Soglo, ancien ministre de Boni Yayi et fils de l’ancien Président, Nicéphore Soglo. Lui aussi s’est présenté sans colistier, ce qui fait planer le risque du rejet de son dossier au bout du rouleau.

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Par Serge Ouitona, historien, journaliste et spécialiste des questions socio-politiques et économiques en Afrique subsaharienne.
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