Le duo de candidats du parti Forces cauris pour un Bénin émergent (FCBE), Alassane Soumanou Djimba et Paul Hounkpè, ne cesse de multiplier les promesses, depuis l’ouverture de la campagne électorale, en vue de la Présidentielle au Bénin. La dernière promesse concerne les « juridictions d’exception » créées par le régime en place, et les « exilés politiques ».
Depuis le vendredi 26 mars 2021, la campagne électorale pour la Présidentielle du 11 avril est ouverte au Bénin. Les trois duos de candidats rivalisent d’ardeur, de discours et de promesses pour s’attirer la faveur des 4.9 millions d’électeurs attendus aux urnes. Au titre des promesses du duo formé par Alassane Soumanou Djimba et Paul Hounkpè du parti Forces cauris pour un Bénin émergent (FCBE), il y a le retour des « exilés politiques » et la suppression des « juridictions d’exception ».
C’est le directeur adjoint de campagne du duo, dans les départements de l’Atlantique et du Littoral, par ailleurs membre du bureau exécutif des FCBE, Salomon Odjo, qui l’a fait savoir, ce samedi.
L’homme a d’abord critiqué la gouvernance de Patrice Talon porté à la tête du pays depuis le 6 avril 2016. « La gouvernance qui a été faite, depuis le 6 avril 2016 à ce jour, nous l’avons tous vu. Le peuple a vécu cette gouvernance à travers des arrestations arbitraires, la chasse aux sorcières où nous sommes devenus prisonniers dans notre propre pays. La liberté d’expression nous a été arrachée. Notre démocratie a été confisquée. Des juridictions d’exception ont été créées et vous n’avez plus le droit de critiquer, de dire votre opinion si elle est contraire à celle des princes qui nous gouvernent », a déclaré Salomon Odjo.
D’où la promesse que l’homme veut solennelle : « Si le 11 avril prochain, vous votez pour le duo du parti Forces cauris pour un Bénin émergent, il n’y aura plus d’exilés politiques dans notre pays. La première décision qui va être prise par le gouvernement du Président Alassane Soumanou Djimba et de son vice-président Paul Hounkpè sera de permettre à tous les exilés politiques de rentrer chez eux. Les juridictions d’exception qui ont été créées pour terroriser les opposants, pour terroriser les compatriotes seront dissoutes ».
En parlant de juridictions d’exception, Salomon Odjo fait certainement allusion à la Cour de répression des infractions économiques et du terrorisme (CRIET) fortement décriée depuis sa création en 2018 par l’opposition qui n’y voit rien d’autre qu’une machine à broyer les opposants. L’un des derniers clients de la CRIET est d’ailleurs la candidate recalée du parti Les Démocrates, Reckya Madougou.