Le Président russe, Vladimir Poutine, a accusé l’Occident d’avoir déclenché une crise économique mondiale et une vague d’inflation désastreuse. Situation qui, selon le dirigeant, est la conséquence directe des sévères sanctions infligées à la Russie.
Au cours d’une sortie effectuée, hier jeudi, le Président russe, Vladimir Poutine, a pointé un doigt accusateur sur les pays occidentaux dont les sanctions, dit-il, sont à l’origine d’une crise mondiale. Et selon le dirigeant dont le pays a lancé un assaut contre l’Ukraine, les effets néfastes de ces sanctions se retournent contre l’Union Européenne et serait même à l’origine de la famine dans certains des pays les plus pauvres du monde, notamment en Afrique.
Lors d’une réunion gouvernementale consacrée à l’économie, Vladimir Poutine a déclaré que «la responsabilité en incombe entièrement aux élites des pays occidentaux, prêtes à sacrifier le reste du monde pour maintenir leur domination mondiale». Le Président russe a en outre vanté «la résilience» de son pays, résultats, selon lui, des politiques macroéconomiques responsables mises en places, ces dernières années, visant à renforcer la souveraineté économique, technologique et la sécurité alimentaire».
Pendant ce temps, en Afrique, la tension est perceptible, sur des produits pétroliers mais aussi sur des denrées alimentaires comme le blé qui provenait en grande partie de l’Ukraine et de la Russie, deux pays en guerre depuis l’invasion russe, le 24 février dernier. Des pays comme le Sénégal et le Nigeria ont par exemple été impactés par une rupture de kérosène, au point de voir leur système de transport aérien complètement chamboulé.
S’agissant du blé, plusieurs pays africains tentent d’anticiper sur les conséquences annoncées de cette crise ukrainienne, en envisageant de se passer de cette denrée et la remplacer par les céréales locales. Si au Cameroun par exemple, le pain à base d’autres céréales passe facilement, au Sénégal, ce changement n’est pas à l’ordre du jour. On espère plutôt voir cette guerre prendre fin, afin que le continent puisse continuer à être approvisionné en blé, comme à la belle époque.
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