La chanteuse nigériane Yemi Alade a révélé avoir failli perdre sa collaboration avec Beyonce, pour avoir ignoré des messages de cette dernière, pendant plusieurs mois. Elle précise toutefois que ce geste n’était intentionnel.
Yemi Alade a failli perdre sa collaboration avec Beyonce. Elle a déclaré qu’elle avait reçu les messages emails de « Queen Bey » pendant deux mois, sans pouvoir répondre. Mais, elle a toutefois indiqué que ce n’était pas intentionnel. Yemi Alade a été dévoilé en tant que collaboratrice de l’album visuel de Beyonce « Black Is King », une suite de l’album « Lion King : The Gift » de 2019.
« Nous pensions que c’était un e-mail frauduleux… Ce n’était pas moi qui recevais les e-mails, plutôt ma direction… Mon manager me disait qu’il continuait à recevoir ces messages de Parkwood à propos d’une collaboration avec Beyoncé. Il avait l’air très irrité et il pensait peut-être bloquer l’e-mail… et je lui ai demandé ce qu’il a dit ? Avez-vous dit « Parkwood ? » J’ai hurlé en disant que c’était Beyoncé… », a raconté Yemi Alade.
S’exprimant sur le temps qu’il leur a fallu pour répondre à l’e-mail, Yemi Alade a indique : « cela a pris un certain temps … nous étions à la fin de la collection, comme… ils y travaillent depuis un moment, peut-être un mois ou deux. Je pense que même, à un moment donné, q’un émissaire est venu au Nigeria pour tenter de me rencontrer. Mais vous savez comment sont les gens, ils ne veulent pas que certaines personnes rencontrent d’autres ».
Après avoir appris l’erreur de son manager, la chanteuse de « Johnny » a immédiatement pris un avion pour Las Vegas et s’est rendue aux studios de Beyoncé. « Je n’avais aucune idée de ce qui allait arriver. Une fois la réunion terminée, je suis retournée à mon appartement. Je me suis juste réveillée le lendemain matin, je ne pouvais pas parler, je ne pouvais certainement pas chanter. Je n’avais pas de voix, j’ai poussé et j’ai pu en tirer quelque chose », a poursuivi Yemi Alade.
Interrogée sur sa disposition envers les gens du monde occidental et le genre d’ambiance qu’ils donnent, elle a répondu ainsi : « Quand j’essaie de simplement imaginer tous les pays dans lesquels je suis allée, je me rends compte que les êtres humains ne sont que des êtres humains, certains viennent avec de bonnes intentions, d’autres avec de mauvaises et puis on ne peut jamais savoir qui a vraiment des arrière-pensées ou non. Ils ne cessent de s’ouvrir, de vous montrer et de tout révéler… Alors je dirais simplement que les êtres humains sont les mêmes partout, Nigeria, en dehors du Nigeria, partout dans le monde ».