Pourquoi les jeunes Africains échouent-ils majoritairement dans leurs projets


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Un parcours dans les services de création d’entreprises dans divers pays africains permet de constater que des milliers d’entreprises sont créées chaque jour mais hélas, sur le terrain, l’ordinaire du citoyen semble ne pas vraiment bouger.

Plusieurs rapports indiquent qu’en Afrique près de 85% des entreprises mettent la clé sous le paillasson avant 5 ans d’existence. Le constat est d’autant plus désolant que ce phénomène est le résultat d’un manque criard de stratégie dans le lancement des activités de ces entreprises dans un environnement très hostile à la réussite des affaires, et la non maîtrise des stratégies de déstabilisation économique du continent par les institutions financières internationales.

L’entrepreneuriat est une science comme toute autre. Elle requiert une bonne connaissance des mécanismes de gestion et une maîtrise des axes de fonctionnement lesquels sont propres à un environnement bien défini. Plus les mutations économiques se font ressentir, plus les techniques entrepreneuriales devaient sortir du classicisme pour intégrer le domaine stratégique de l’économie.

Alors, le problème du jeune entrepreneur Africain réside d’avantage dans le manque de la vraie FOI c’est-à-dire de la vraie Formation, Orientation et Information. Voilà pourquoi nous au CLUB AFRIQUE VISION, organisons une formation en entrepreneuriat à Douala, du 07 au 12 mai 2018 et dans d’autres villes dans les mois à venir. Formation au cours de laquelle nous présenterons plus de 50 idées d’affaires à saisir au Cameroun.

Ce manque de FOI fait parfois dire à tort, à des entrepreneurs ou personnes désireuses d’entreprendre que c’est le manque de financement ou de soutien financier qui justifie l’échec des projets. Bien au contraire, plusieurs dizaines de milliers de projets ont reçu des financements en Afrique mais peu ont connu un franc succès ou sont arrivés à leur terme. Est-ce alors faute de financement ? Non car il est possible de démarrer un projet avec 50 000 FCFA et de faire des réussites.

Certains projets pilotés par des jeunes formés dans un système peu performant car fortement bureaucratisé et surtout inapte à susciter l’esprit d’entreprendre, imprime en eux une mentalité et un comportement de « petit patron » sans vision stratégique et qui se complaisent à se faire appeler « Boss » plutôt que de penser et d’œuvrer à la réussite véritable du projet. Ces jeunes sans expérience et sans talent propres, sont l’un des premiers facteurs d’échec des projets à eux confiés.

L’absence d’une capacité d’analyse contextuelle, la méconnaissance du cadre des affaires et la non maîtrise des enjeux de la déstructuration des économies africaines par les institutions internationales parachèvent l’échec de la plupart de ces projets.

Dès lors, l’éducation des jeunes à l’entreprenariat apparaît comme un impératif à même de stopper la spirale des faillites des entreprises naissantes sur le continent.

L’une des illusions dont il faut tordre le cou est celle selon laquelle la gestion d’un portefeuille projet de plusieurs millions de francs peut être confiée à un « No Name », cet être venu de nulle part et au bagout énorme. Aussi la non maîtrise des réalités du terrain et des contours propres à l’environnement social, économique, culturel et politique accentuera les possibilités d’échec du projet malgré les investissements consentis. Il apparaît donc que le succès d’un projet n’est pas indubitablement lié au montant des financements qui y sont alloués.

Peut-on vaincre les obstacles sur le terrain en Afrique ?
Oui. Le profil d’un bon entrepreneur est dynamique. Il doit maîtriser l’environnement politique, la sociologie du lieu d’investissement, les contraintes fiscales mais aussi et surtout le secteur dans lequel il investit son argent. Ces obstacles sont confortables si nous avons une formation stratégique. L’une des plus grandes erreurs et la plus courante, est que beaucoup investissent dans des secteurs très concurrentiels sans avoir de réelles notions en marketing leur permettant de faire face à la concurrence.

D’autres commettent l’erreur de commencer leur projet par un prêt bancaire qui devient très vite une source de pression et de stress.

Quelle est alors la bonne solution ?

Elle se trouve dans la formation stratégique. Un entrepreneur bien formé connaît le moyen de contournement des obstacles. Il montera son projet sur la base de ses capacités propres et cherchera des partenaires et non des financeurs. Il maîtrisera plusieurs techniques clés lui permettant de limiter les besoins en ressources humaines pour des services techniques lesquels deviennent plus coûteux et freinent le projet. Ainsi, Il doit être un bon gestionnaire capable de réaliser les 60% des besoins au lancement de son projet.

Le Club Afrique Vision vous offre l’opportunité de vous former à l’entreprenariat. Aussi inscrivez-vous au séminaire de formation qu’il organise à cet effet à Douala du 07 au 13 mai 2018. Vous qui n’avez pas les moyens de vous former ailleurs, le Club Afrique Vision a pensé à vous. Saisissez cette occasion pour vous immerger dans le monde de l’entreprenariat et osez vous lancer dans la belle aventure en appelant au numéro : 00237 653291248 (Appel ou Whatsapp).

Épilogue. La prière, la foi, les marabouts, les écorces ou l’espoir ne participent pas à la réussite d’un projet. Notre système éducatif est très pernicieux et ne peut vous former à devenir un bon entrepreneur. Seule une formation stratégique pourra vous aider. Il vous faut la vraie FOI : vraie Formation, vraie Orientation, vraie Information. L’Afrique ne sera véritablement construite que par un modèle de pensée propre à elle.

Fotsing Nzodjou, Écrivain essayiste, entrepreneur, coordonnateur du Club Afrique Vision.

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