La France, signataire de la Convention du 28 juillet 1951 relative au statut des réfugiés devenu le cadre juridique de définition du droit d’asile dans les États signataires, ne saurait refuser à Firmin Findiro le privilège de déposer une demande d’asile.
La France, patrie des droits de l’Homme, ne saurait protéger un persécuteur hors pair qui se passe aujourd’hui pour un persécuté, un soi-disant magistrat qui se parjure sans le moindre scrupule, une fourberie personnifiée que l’on doit au contraire arrêter et accuser de faux et usage de faux.
Au meilleur de ma connaissance, relever un ministre de ses fonctions n’est pas une persécution. Il est de notoriété publique que Firmin Findiro fut limogé du gouvernement Touadéra le 16 juillet 2012. C’est le seul et unique évènement qui lui soit arrivé.
Ce trapu tortionnaire de la trame d’Idi Amin Dada était ministre de la Justice et de la Moralisation, Garde des Sceaux et cumulativement procureur de la République. Il affectionnait son surnom de demi-dieu et défendait bec et ongles le principe de deux poids et deux mesures pour la justice. Il fabriquait à volonté les charges et pièces à conviction proportionnellement à la supposée capacité de payer de ses victimes ou de leurs parents. Firmin Findiro croit plus profondément que tout que la justice n’est pas la même pour tous.
Malgré les ordonnances de non-lieu, malgré la confirmation par la Cour de cassation de la décision de mise en liberté rendue par la cour d’appel de Bangui, Firmin Findiro maintient en détention arbitraire et séquestration depuis juin 2010 une vingtaine de personnes innocentes. Leur seule faute, c’est soit être au mauvais endroit au mauvais moment soit être parents à Jean Daniel Dengou ou à Symphorien Balemby gratuitement désignés par Firmin Findiro et François Bozizé comme étant les incendiaires du super marché Rayan du Libanais Ali El Akhras alias La Crasse. Qui plus est, l’érudit Firmin Findiro, magistrat hors classe (sans blague !), propose de troquer leur liberté contre la reddition des incendiaires désignés.
Il me semble que l’une des règles de demande d’asile stipule que tout demandeur d’asile doit demander l’asile dans le premier pays sûr où il arrive. Le Congo Brazzaville est un pays sûr, signataire de la Convention du 28 juillet 1951 relative au statut des réfugiés devenu le cadre juridique de définition du droit d’asile dans les États signataires. Firmin Findiro, on le sait maintenant, est arrivé en France en provenance de Brazzaville sous le coup de faux et usage de faux!
Firmin Findiro possède des propriétés au Cameroun dont il a la nationalité par alliance. Il y a accompagné et installé confortablement sa famille vers la fin juillet-début août 2012. Tout objet de valeur fut librement et en toute sécurité transféré de Bangui à Yaoundé. On croyait qu’il déménageait au Cameroun où il envisageait d’entreprendre des études de second cycle de droit à l’Université de Yaoundé. Mais le voilà qui revient à Bangui et va chercher sa mère au village pour venir prendre soins de lui.
On murmure à Bangui notamment dans l’entourage de Sinféï Moïdamsé que Firmin Findiro compte demander refuge pour des raisons humanitaires compte tenu de son bilan de santé. A ma connaissance, l’infrastructure hospitalière camerounaise est développée et fonctionnelle sinon la Centrafrique n’y évacuerait pas ses malades nécessitant des soins spécialisés ou intensifs. Comme partout en zone Cemac, la trithérapie est gratuite à Yaoundé et partout sur le territoire camerounais. Firmin Findiro a, par ailleurs, les moyens pour se faire livrer la trithérapie par DHL de partout au monde.
Mieux encore, à la fin juin 2012, Firmin Findiro alors tout puissant demi-dieu de Bangui de passage à Paris a cru bon demander l’asile politique auprès de l’Ambassade du Botswana à Paris plutôt qu’auprès de l’OFPRA. La France serait-elle subitement devenue terre d’asile aux yeux de Findiro ?
Firmin Findiro, de par sa double nationalité centrafricano-camerounaise, est en réalité un ballon d’essai pour les Tolmo, Sinféï, et consort qui ont déjà les fausses identités et billets d’avion prêts pour rejoindre Paris via Douala pour les uns et Ndjamena pour les autres. Accorder l’asile politique ou humanitaire en France à cet individu, c’est ouvrir béantes les portes de la France aux multiples tortionnaires de la zone Cemac dont les centaines de millions de FCFA mal acquis ont été placés à dessein dans les banques françaises. Accorder l’asile politique ou humanitaire en France à cet individu c’est encourager nos tortionnaires à bafouer davantage nos droits pour finir sereinement leur séjour terrestre dans le luxe et le confort en France.
Le déficit de la démocratie, la mal gouvernance, la corruption et l’impunité sont devenus, hélas, la marque distinctive de la zone Cemac. Devant ces fléaux, le mieux que la France (l’OFPRA) peut faire pour décourager et freiner les singeries se profilant à l’horizon c’est, primo, renvoyer Firmin Findiro à Brazzaville (le premier pays sûr où il a séjourné des jours durant avant d’embarquer pour Paris) et, secundo, expulser celui-là même qui a fortement monnayé ses papiers administratifs français et son intervention au niveau de l’aéroport Maya-Maya de Brazzaville pour permettre à Firmin Findiro d’atterrir en France. Il me paraît urgent et nécessaire de réprimander exemplairement ce genre d’abus de services de défense des droits humains. La demande d’asile de Firmin Findiro n’est rien d’autre qu’un pied de nez aux nombreuses victimes de sa tyrannie au cours des dix dernières années et aux organisations de défense des droits humains.