L’Algérie a décidé de réduire sa production pétrolière. Cette mesure vient en application des décisions de l’OPEP visant à stabiliser les prix du pétrole.
Le prix du baril de pétrole peine à repasser au-dessus de la barre des 80 dollars. Une situation qui n’est pas dans l’intérêt des pays producteurs de pétrole. C’est dans ce contexte que décision a été prise de réduire la production d’or noir. En début juin dernier, en effet, les pays du groupe OPEP ont décidé de prolonger la mesure de réduction de la production de pétrole.
L’Algérie baisse sa production de pétrole
Et l’Algérie n’est pas en reste dans cette dynamique. Ce lundi 3 juillet, Alger a pris sa décision de procéder à la réduction de sa production pétrolière. « Cette décision entre dans le cadre des efforts communs menés par les pays de l’OPEP et vient en appui aux réductions supplémentaires annoncées par l’Arabie Saoudite et la Russie, afin de soutenir la stabilité et l’équilibre des marchés pétroliers », a précisé le ministère algérien de l’Energie et des Mines.
Selon Alger, cette décision sera effective entre le 1er et le 31 août prochain. Durant cette période de baisse, la production pétrolière de l’Algérie passera à 940 000 barils par jour. Notons que cette mesure de l’OPEP vise à stabiliser les prix du pétrole qui ont du mal à repasser au-dessus de la barre des 80 dollars.
La Russie aussi décide d’une baisse
C’est la seconde fois, en l’espace de trois mois, que l’Algérie procède à la réduction de sa production pétrolière. En avril dernier, en effet, l’Algérie avait volontairement décidé de réduire sa production de 48 000 barils par jour. Une décision prise simultanément avec des pays comme le Koweït, l’Arabie Saoudite, les Emirats Arabes Unis, l’Irak et Oman.
Dans la foulée, la Russie a annoncé une réduction de ses exportations, de l’ordre de 500 000 barils par jour. L’application se fera à partir du mois d’août prochain. Moscou justifie cette décision par « des efforts visant à assurer l’équilibre du marché pétrolier ». Une baisse volontaire des approvisionnements russes en pétrole, accompagnée d’une réduction journalière de 500 000 barils par jour de ses exportations vers les marchés mondiaux.