L’Athletics Integrity Unit (AIU) a pris la décision de suspendre la spécialiste marocaine du 800 mètres, Halima Hachlaf, pour les six prochaines années, en raison d’une deuxième violation des règles de dopage. À 33 ans, l’athlète avait été testée positive aux stéroïdes anabolisants, lors d’une course organisée à Rabat, en janvier dernier, surtout qu’elle n’a pas reçu d’autorisation médicale. Avec cette suspension, elle est presque envoyée à la retraite.
Testée positive aux stéroïdes de synthèse, lors d’une compétition à Rabat, au mois de janvier dernier, alors qu’elle ne disposait pas d’une autorisation médicale pour leur utilisation, la spécialiste marocaine du 800 mètres, Halima Hachlaf (33 ans), a été suspendue pour six ans par l’Athletics Integrity Unit (AIU), pour un énième dopage. En cas de maintien de cette sanction, la native de Boumia serait contrainte de prendre sa retraite des pistes, puisqu’elle aura 39 ans à la fin de sa peine.
Selon l’Athletics Integrity Unit, Halima Hahlaf n’a jamais voulu coopérer lors de l’enquête après le test positif. Suspendu jusqu’en 2027, elle peut encore faire appel devant le Tribunal arbitral du sport (TAS). Interdite de compétition pendant 4 ans pour un présumé dopage sanguin, la Marocaine avait été éliminée en demi-finale du 800 mètres, après avoir été autorisée à participer aux Championnats du monde 2019 à Doha, au Qatar.
Halima Hahlaf avait réalisé l’exploit en rempotant la course du 800 mètres des Bislet Games disputée à Oslo, lors de la cinquième étape de la Diamond League 2011, devançant Maria Savinova et Castel Semenya, avec un chrono de 1 heure 58 minutes 27 secondes. Aux Championnats panarabes, en 2009, au Caire, elle a terminé en tête du 800 mètres (2 minutes 07 secondes 17 tierces), mais aussi du 4 x 400 mètres (3 minutes 40 secondes 58 tierces).
Lors de l’édition 2019, elle avait également remporté l’or au 800 m (2 minutes 07 secondes 95 tierces). Elle a également représenté le Maroc aux Jeux olympiques de 2012, atteignant la demi-finale, à Londres.